Photo du personnage :


Prénom : Aliénor

Nom de famille : Destinée

Âge : Apparent 24 ans, réel 5 ans. Elle est "née" le 6 juin 2232.

Lieu d'habitation et nationalité :
Aucune habitation fixe, à part son Hummer. Elle est de nationalité Anglaise, bien qu'ayant vu le jour au sein de la Corporation Shigenza, qui elle est japonaise.

Famille :
Aucun parent vivant n'a été retrouvé par Aliénor. Elle pense que le Dr Orashikunde est son père, mais il est mort durant l'attaque du complexe de la Shigenza. Elle cherche des parents d'Aliénor Destinée, dont elle a l'apparence, et qu'elle croit être.

Race :
Lypéria Noble Artificiel, même si elle même se considère humaine à part entière. C'est un androïde bio-mécanique créé dans un laboratoire souterrain. Elle à la puissance, la vitesse et la résistance d'un humain amélioré par bio-mécanique. Elle est par exemple capable, en forçant et lentement de retourner une voiture, sans pour autant être capable de la soulever complétement. Elle est capable de sauter à trois mètres de hauteur, mais pas d'arrêter une balle à main nue. Son squelette est renforcé par de légères plaques de titane, mais cela ne la protège pas de tout, loin s'en faut. Les explosions notamment, ou les dégâts superficiels, sont tout aussi dangereux pour elle que pour un humain normal, car seul ses os et son thorax sont protégés. Ainsi, elle peut très bien tomber en arrêt du système parce-qu'une de ses artère est sectionnée si elle n'est pas soignée.

Elle se nourri de nourriture humaines et d'eau, mais si ses batteries tombent à plat, le système se met en hibernation, attendant que quelqu'un la "recharge". Elle n'a encore jamais fait cette expérience.

Pouvoir:
Pouvoir de copie. Elle peut, à volonté, ressentir, identifier et copier le pouvoir d'une cible qu'elle peut toucher ou voir en direct. Elle ne peut posséder qu'une seule copie en même temps, et ce pour un maximum de 48 heures après la copie. Elle ne peux pas abandonner un pouvoir copier pour en reprendre un autre plus ancien, à l'exception de pouvoir le recopier de nouveau. Elle stock le pouvoir sur le coup, mais ne l'apprend pas pour autant.

Ses limitations sont la durée de la copie, et le fait d'être tributaire de la présence de la cible pour copier le pouvoir. Ainsi, elle n'a aucun pouvoir viable si elle n'a rencontré personne doué d'un pouvoir quelconque durant les dernières 48 heures précédentes. De plus, en copiant le pouvoir, elle ne l'améliore pas, elle l'a à la même puissance que la personne a qui il appartient. Enfin, elle a les même désavantages que le propriétaire du pouvoir. Ainsi, s'il faut se fatiguer pour lancer un pouvoir qu'elle a copié, elle se fatiguera autant que son propriétaire.

Description physique :
Aliénor est une femme assez grande, à l'allure élancée. Ses cheveux roux, clairement colorés, cascadent le long de son visage et sur ses épaules. Elle à l'air doux et paisible, et quelques taches de rousseurs sur les pommettes ainsi qu'un trait de mascara sur les paupières viennent rehausser le vert émeraude de ses yeux. Ses lèvres, colorées d'un rose orangé légèrement brillant semblent être en permanence maquillées, comme si son apparence n'avait pas changer depuis les Sept Jours de Feu. Nul doute que la bio-technologie est derrière cet éclat si pur.

Un serre-tête noir vient entouré son front, et un petit diamant brille au coin de son nez, seul bijou visible. Elle porte une tenue de paramilitaire bleue marine et noir, auto-ajustable, moulant ses formes honnêtes sans être excessives. En plus de sa tenue, elle porte un holster d'auto-éjection à la ceinture, avec un pistolet mitrailleur à l'intérieur, et un carquois de petits carreau d'arbalète sur la cuisse gauche. Dans son dos se trouve un sac qui n'émet aucun bruit en bougeant.

Caractère :
Aliénor est douée de la conscience que le Dr Orashikunde a programmée chez elle. Elle connait donc les notions de bien et de mal aussi bien que n'importe qui, mais ses propres définitions sont celles de la loi. Elle vise donc le bien commun, même si cela veut dire laisser mourir certains pour le salut du plus grand nombre.

Elle a tendance à juger les autres uniquement sur leurs actes et non sur leurs volontés. Ainsi, pour elle, l'enfer peut être pavé de bonnes intentions, il n'en reste pas moins que le terminus n'est pas le paradis, mais bien le supplice éternel.

Elle n'éprouve aucune passion propre, mais peut se représenter celles des autres pour les faire siennes, tant qu'elles ne contredisent pas les règles émises au dessus.

Elle ne se considère pas elle même comme une justicière, mais si l'occasion le lui permet, elle n'hésite pas à jouer le rôle de juge et de bourreau. Pour elle, sa logique est implacable, et tout raisonnement irrationnel est superflus. Au delà de ça, l'irrationalité est même un danger pour une communauté, car elle pousse les humains à un mode de pensée irréfléchi, guidé par les pulsions et les passions, et ne permet pas une vue réaliste des situations auquel le groupe doit faire face.

Existence après l'apocalypse :
Aliénor vit actuellement dans son Hummer, sur les routes, chassant lorsqu'elle le peut pour se nourrir, ou troquant ses talents de mécanicienne contre des vivres et du ravitaillement. Elle fuit les affrontements, ne combattant que quand c'est nécessaire. Elle ne cherche pas la compagnie d'autre communauté, et arrive à survivre par elle-même, notamment grâce à la puissance de son véhicule, tant pour l'affrontement que pour la fuite.

Son but, à court terme, est de ne jamais se fixer à un endroit, toujours aller de l'avant. A long terme, c'est de retrouver celui qu'on nomme le Chevaucheur d'Ombres et de Lumières, car après deux ans et demi de fouilles du monde pour retrouver une personne qui aurait connu Aliénor Destinée, elle pense que c'est peut-être le seul à pouvoir l'aider.

Histoire :
Tout commence dans un laboratoire scientifique de corporation Shigenza, à plusieurs kilomètres de profondeur sous la City de Londres, un matin du 6 juin 2232. Les derniers réglages sont en train d'être peaufinés, les derniers composants sont branchés et reliés à l'hôte.

Selon les derniers renseignements, la ville subirait, depuis quelques heures, un bombardement intensif de la part des européens. Dassault Exploitation aurait d'ailleurs ralliée d'autres Corporations européenne pour faire un front commun aux grandes corpos japonaises implantés depuis plusieurs dizaines d'années en Angleterre.

Puis, soudain, c'est le chaos. Toutes les communications vers l'extérieure sont coupées d'un coup. Les portes, pourtant lourdement blindées, volent en éclats, envoyant dans l'au delà les deux gardes postés derrières. L'assaut est ensuite donnés, alors que les défenses automatiques du complexe se mettent en marche. Le plomb en fusion se met à pleuvoir sans discontinuer. Plusieurs tourelles de défenses volent en éclats sous l'impact de roquettes, alors que dans un coin, un homme haut de plus de deux mètres cinquante, en armure de combat lourde, expédie en enfer les assaillants, les fauchant de son énorme épée mono-filament comme s'il s'était agit de vulgaires fétus de pailles.

Peu à peu, les attaquants, toujours plus nombreux, réussissent à passer les niveaux, descendant toujours plus bas dans le complexe, pour atteindre enfin la salle qui les intéressent. Devant eux se trouve le serveur informatique de tout le "bâtiment". Alors qu'ils téléchargent lentement toutes les données du serveur, tout le complexe se met à vibrer. Les assaillants tentent de joindre leur quartier général en surface, mais seul des interférences ne leur répondent.

Pour eux, comme pour tous, les Sept Jours de Feu venaient de commencer.

Suivant les ordres comme il est convenu, ils finissent de télécharger tout le serveur, et placent des explosifs sur l'énorme machine. Ne pouvant prendre le risque d'échouer, chacun sort de la pièce, et le chef de l'escouade appuis sur le détonateur. Tout le complexe vibre une nouvelle fois.

Mais au fond d'un des laboratoires, dans une cuve maintenant éteinte, les procédures de secours se lancent à la destruction du serveur. Tous les câbles se détachent de l'hôte, le liquide physiologique s'écoule hors de la cuve. La vitre vole en éclat, et une femme nue en sort. Aliénor est née.

Deux jours plus tard, elle rouvre les yeux, allongée sur un lit de l'infirmerie du complexe. Mais que fait-elle ici? Et où est-elle? Elle regarde autour, et ne vois que du sang et des cadavres, des infirmiers morts pour la plupart. Elle est nue, et couverte de sang. Aliénor se lève, et essaye de se rappeler. Comment s'appelle-t-elle? Elle n'en sait rien.

Les jours passent, et aucun souvenir ne revient à elle. Oh, elle sait énormément de chose du monde qui l'entoure. Elle sait pour la guerre qui couve en surface. Elle sait que les corporations vont bientôt s'attaquer ouvertement. Elle connait le monde, mais elle ne se connait pas elle-même.

Aliénor cherche dans tout le complexe des traces de sa vie et de son passage par ici. Elle découvre bien vite où elle se trouve. Elle se trouve dans un des laboratoires souterrains secrets de la méga-corporation Shigenza. Il s'agit d'une énorme entreprise, japonaise à la base, spécialisé dans le domaine de la cybernétique, de la biologie et de l'armement. Une des plus grosses corpo du monde.

Elle commence d'ailleurs à déduire des choses sur elle. A priori, elle fait partie de cette corporation, surement dans la branche militaire, comme le prouve les deux lames rétractable mono-filament incrustées dans ses avant bras. Surement dans les forces spéciales. Rien que ces deux armes ont dut couté une fortune à installer. Le reste de son équipement sous-dermique prouve qu'elle devait être habituée aux missions solitaires, et surement en territoire hostile.

Finalement, après deux jours de fouilles acharnées, elle trouve plusieurs photos papier -rarissime- d'elle ayant entre huit et quatorze ans. Sur le verso des photos est écrit deux mots : Aliénor Destinée, suivis de l'age approximatif de l'enfant sur la photo. Plus de doute possible, elle a trouvé son nom.

Après tout, comment pouvait-elle savoir qu'Aliénor Destinée était le nom de la fille du docteur Orashikunde? Le docteur avait perdu sa fille dans une embuscade tendue par des gangers de Soho, et avait donner à l'androïde sur lequel il travaillait depuis l'apparence de sa défunte enfant.

Aliénor fouille ensuite dans le but de trouver ce qui s'est passer avant son réveil. Alors qu'elle cherche, l'édifice souterrain se remet à trembler. Finalement, elle trouve une caméra embarqué dans un des casques des militaires portant le logo de Dassault Exploitation. Elle se branche dessus en filaire, son système de communication sans fil semblant hors service. Elle visionne la bande, et ne peut s'empêcher de grimacer un instant. Sur l'image, elle se voit en train d'abattre deux autres militaires à l'aide de ses deux lames mono-filament, puis sauter sur le porteur de la caméra. L'image se voile alors que la caméra s'éteint pour fournir toute l'énergie disponibles aux systèmes de survies de la combinaison de l'homme.

Ainsi, c'est elle qui aurait abattu les assaillants? C'était techniquement possible. Elle avait l'avantage de la surprise, et a en croire la vidéos, elle sait se battre mieux que personne. Mais alors, cela fait d'elle une meurtrière? Uniquement si ces hommes étaient des hommes du bon côté de la loi, car sinon, elle n'en était pas une. Et dans le doute, elle supposerait qu'elle avait agit dans le bon sens, jusqu'à preuve du contraire.

Puis la vie dans le laboratoire commence. Elle répare en priorité le système d'alimentation en eau et en air, puis le recycleur d'ordure, pour produire de la nourriture. Aliénor a une grande connaissance dans le domaine de la technologie, comme si, avant son amnésie, elle avait lut des dizaines d'ouvrages sur le sujet.

Jamais elle n'aurait put imaginer que tout ce savoir lui avait été donner pendant sa création, au sein de son bio-cerveau. Le docteur Orashikunde avait modelé un cerveau fait à base de neurones humains clonés sur le principe du cerveau humain. Mais il avait redéfinit et augmenté le nombre de synapses, avait spécialisé certaines liaison, et avait stocké en mémoire un grand savoir dans certains domaines.

Après ces premières réparations, elle répara le système de communication du complexe. Au dehors, seul les parasites répondaient à ses appels. Toutefois, de temps à autre, elle captait entre deux grésillements des bribes de phrases. Certains parlaient de fin du monde, d'autre citaient la bible, le coran, la torah, et bien d'autres livres encore. D'autres appelaient à la réunifications ou à l'anarchie.

Elle vécu pendant deux ans comme cela, coupée du monde par la barrière de la distance. Elle ne voulait pas aller plus loin que les batteries de ses véhicules le lui permettait. En effet, si le complexe lui se nourrissait d'énergie tellurique, ce n'était pas le cas des véhicules et autres équipements sur batteries, qui eux fonctionnait au solaire. Et dehors, il faisait constamment nuit. Un jour, elle apprit ce qui s'était passé. Une guerre mondiale, atomique, avait ravagé la planète pendant sept jours et sept nuits. Elle pouvait s'estimer heureuse d'avoir été dans un abri à l'épreuve des attaques nucléaires.

Elle rencontra quelques êtres vivants trois mois après sa première sorties. Ils vivaient dans les ruines de Soho. Mais dès qu'elle s'approcha à bord de sa moto tout-terrain, ils l'attaquèrent. Elle en tua un, puis prit la fuite, retournant dans son refuge. C'est la première fois qu'elle rencontre des goules, des mutants charognards à l'affut de la moindre proie.

La vie avance tranquillement, Aliénor passant son temps a remettre en état le matériel du complexe. Elle passe près d'un mois à casser sans l'endommager le système de protection d'un du Hummer série 9 du bunker. Elle s'amuse en jouant contre une des IA des terminaux d'un laboratoire. Toutes les données avaient été effacées avec l'explosion du serveur, mais les terminaux étaient toujours en état, bien que vide. Elle avait donc programmé quelques jeux, et même si cela n'avait rien de vraiment captivant c'était toujours mieux que rien.

Elle ne manque pas de nourriture, ni d'eau, ayant dut jeter au recycleur tous les cadavres du complexe.

Un jour, alors qu'elle observe au dehors grâce à une petite caméra de surveillance qu'elle avait prise dans un des laboratoire pour la mettre en surface, elle vit une chose qui l'intéressa. Un objet en flamme creva le nuage nucléaire et vint s'écraser à une trentaine de kilomètres de la sortie du complexe.

Elle décida de sortir, et après avoir enfiler une tenue de laboratoire, qui devait être à l'épreuve des radiations, elle lança plein gaz sa moto vers l'endroit du crash. Car c'en était bien un.

Elle retrouva les restes fumants et chauffés à blanc de diverses pièces spatial, dont une portait encore le logo moulé à même la coque de la station spatiale international Mir IV. Elle fouille les décombres, mais rien n'est utilisable. Pire, elle abime sa combinaison sur un débris encore brulant. Rentrant au complexe, elle ne se rend compte qu'alors de l'accroc fait dans sa tenue. Après une demi-heure passer sous une douche de décontamination, elle considère que cela devrait aller, et retourne devant ses écrans de surveillance.

Les mois se succèdent, l'hiver avance, puis se tasse. Après deux ans à vivre de la nourriture du recycleur, à l'abri dans son bunker, un rayon de soleil perça le ciel.

Mais c'est le 12 juin 2234, à en croire la date des terminaux du complexe, que tout bascula. Une secousse sismique fit trembler toute la super-structure du bâtiment, et une grosse plaque de béton du plafond se détacha pour venir écraser le recycleur. Sa seule source de nourriture venait de tomber en miettes. Il lui faut donc quitter son abri.

Elle met deux jours à préparer ses affaires. Elle charge le Hummer avec plusieurs armes à feu, ainsi qu'une caisse de munition diverses. Elle y met aussi plusieurs batteries, en cas de problème avec l'énergie solaire, quelques pièces de rechange pour le véhicule, et tout une batterie d'outils de bricolage, sans oublier un terminal d'ordinateur pour l'informatique.

Avec un dernier regard en arrière, elle s'interface avec son véhicule, et se lance dans les rues de Londres, filant assez vite pour ne pas être embêtée par les mutants.

La vie passe vite, lorsqu'on a quelque chose à faire, et Aliénor trouvait toujours quelques choses a faire. Elle restait quelques temps dans une communauté, puis partait une fois qu'elle avait payé assez de vivres et de ravitaillement, en échange de ses services de mécanicienne. Chaque communauté avait ses petits problèmes mécanique : Ici, une pompe hydraulique ne marchait plus, là c'était le moulin éolien qui ne fournissait pas assez d'électricité. Elle trouva même quelques composants informatiques encore en état de marche.

L'avantage de la guerre, c'est que la technologie n'avançait plus, ainsi Aliénor et son savoir presque encyclopédique pouvait tout réparer, avec assez de temps et de matériaux.

Toutefois un soir, elle fut attaquer par un groupe d'humains qui voulaient lui dérober son véhicule. Et alors qu'elle défendait sa vie, et ses biens, elle se rendit compte d'une chose. Elle était plus forte et plus rapide que des humains, surement grâce à des implants bio-mécaniques, mais elle n'avait pas la précision et la finesse dont elle avait fait preuve en abattant les attaquants du complexe. Elle était même très loin du niveau de compétence martiale qu'elle avait montré alors.

Cela ne l'empêcha pas de se défaire de ses agresseurs, principalement grâce à ses deux lames capable de couper n'importe quoi, mais elle se demandait pourquoi elle avait tant perdu? Elle ne pouvait pas se douter qu'à la sortie de la cuve, un protocole de sécurité, enfoui au fond de son cerveau, avait prit le pas sur elle, et l'avait mené dans une rage sanglante. Si elle avait étudié ses propres capacité avec son créateur, elle aurait apprit à déclencher cet état de rage, mais tel n'était et ne serait surement jamais le cas.

C'est aussi durant son périple qu'elle prit conscience d'une chose la concernant. Elle possédait un don. Elle avait commencer à ressentir un étrange picotement au fond de son être, depuis le jour où elle avait visité l'épave de la station Mir IV. Elle n'y avait pas vraiment prêter attention, tout simplement parce-qu'elle ne pouvait rien y faire, mais elle sentait que quelque chose avait changé au fond d'elle.

Mais maintenant qu'elle côtoyait des humains, dont certain possédait des dons, dues selon eux aux radiations, elle ressentait ce petit quelque chose grandir en elle. Elle pouvait sentir ces pouvoirs, sentir leur nature, leur utilité, et un jour, alors qu'elle regardait faire un homme qui avait le pouvoir de faire fondre le métal d'un simple contact, elle fit la même chose. En touchant une barre de fer, et en se concentrant, elle fit fondre elle aussi le métal. Certes, elle perdit cette capacité deux jours plus tard, mais elle sentait qu'elle approchait du but.

Elle n'aurait jamais put se douter que c'était les radiations d'énergies lors du crash de Mir IV, et son exposition aux radiations nucléaires lorsque sa tenue s'était déchirée, qui avait affecté son cœur bio-mécanique, mais le cristal de quartz pur, qui fournissait l'énergie à tout son corps, avait changé. Il avait évolué, vers un réceptacle capable de contenir les pouvoirs d'autrui.

Avec le temps vint l'expérience, et elle apprit à contrôler son pouvoir, et à connaître ses limites. Elle devait pouvoir voir ou toucher le porteur du pouvoir ciblé, et elle ne pouvais avoir qu'un seul pouvoir à la fois, pour une durée maximum de quarante huit heure. Elle capturait une copie de ses pouvoirs en son cœur de cristal, mais ne l'apprenait pas, de sorte qu'il lui était impossible de copier un pouvoir sans avoir une source à proximité.

Elle continu de voyager, passant de pays en pays, profitant d'embarcations parfois militaires, parfois civiles, parfois encore roulant sur l'épaisse couche de glace formée par l'hiver nucléaire. Plusieurs fois elle croisa des groupes de monstres, qui n'aurait pas dut, selon ce qu'elle savait, exister. Mais les preuves étaient là, alors elle l'accepta. Esquivant tous les groupes qu'elle pouvait grâce à la puissance de son véhicule, prête à combattre s'il le fallait, elle eu affaire une fois à un gang motorisé.

Le groupe contenait trois motards ainsi que deux véhicules tout-terrain capable de tenir la distance avec le Hummer, surtout sur un terrain relativement plat comme la lande allemande après deux ans passée sous les vents omniprésent de l'hiver nucléaire. Elle abandonna l'idée de les distancer, mais il n'était pas question pour elle de s'avouer vaincue. Elle devait survivre pour savoir qui elle était, et si, quelque part, quelqu'un de sa famille existait encore.

Sans bouger de son poste de pilotage, elle se concentra sur son interface neurale, contrôlant le véhicule à la vitesse de l'électricité passant par le câble reliant sa tempe au bas du panneau de bord. Le véhicule militaire avait cet avantage majeur, tout son système d'armement était directement relié à l'interface de pilotage. Ainsi, en pensée, elle avait devant les yeux quatre écrans principaux, et quatre autre plus petit, correspondant aux huit caméras embarquées du véhicule : une sur la mitrailleuse sur le toit, deux sur les fusils automatiques sur les côtés, une à l'avant, une à l'arrière, deux autres pour surveiller les côtés, et une pour l'habitacle, au cas où. Ainsi, elle contrôlait le véhicule, et fit parler la poudre en même temps.

L'affrontement coupa court après qu'elle eu envoyé ad patres deux des trois motard, et crever une des deux jeeps. La crevaison n'était pas bien gênantes, avec les systèmes de changements instantanés des pneus, mais cela les ralentit un peu. Le motard et la jeep restante décidèrent à l'unisson d'abandonner la poursuite, voyant leur balle de moyen calibre rebondir contre le blindage arrière du Hummer. La plaque de titane renforcé qui trônait à l'arrière du véhicule était normalement capable d'encaisser un tir direct de roquette, mais Aliénor fut heureuse de ne pas avoir eu a vérifier ce fait.

Elle travaille un moment pour une caravane itinérante, qui cherche à rallier la côte est des états-unis, où il est dit qu'une communauté humaine accueillait les survivants, mais un raid de pillard réduisit à néant tout espoir lorsqu'il prit le groupe par surprise. Même avec sa puissance de feu, et l'appui d'un pouvoir copié sur un des humains du groupe, elle ne put que s'avouer vaincu, et couvrir tant bien que mal la fuite des quelques survivants, laissant au pillard tout le matériel du convoi. Une vie humaine valait bien plus que du simple matériel, même si ce n'était qu'une question de temps avant que ce petit groupe de réfugié ne se fasse attaquer par des monstres.

Aliénor escorta les survivants vers une petit communauté qui avait eux aussi subit un raid de pillard, mais qui avait réussi à les repousser, puis elle reprit son chemin.

Elle ne sais pas vraiment où elle compte aller, mais elle sait que tant qu'elle va de l'avant, elle peut retrouver quelqu'un qui connaissait une certaine Aliénor Destinée. D'ailleurs, un des survivants du raid lui avait parler d'une rumeur, qui ressemblait plus à une légende, d'un être qui se faisait appeler le Chevaucheur d'Ombre et de Lumière. Les version divergeaient, mais tous étaient d'accord pour lui accorder un certain pouvoir. Peut-être que lui, où que son pouvoir, pourrait raviver la mémoire perdue d'Aliénor, et, qui sait, de retrouver un parent?

Et si elle le retrouvait? Elle le punirait, s'il était vraiment coupable de ce que certain l'accusait : d'avoir engendrer le cataclysme des Sept Jours de Feu, ou au contraire, le remercierait, s'il était capable de ramener la justice en ce monde.

Toutes ces armes étant interfacées par ondes courtes aux mains d'Aliénor.
Intérieures : Deux Monolames rétractables, une mini-arbalète de poing.

- Trousse d'outils complètes

- Bio-technologie : radio interne, efficace sur courte distance, mais trop de parasites électromagnétiques sur la longue distance. Poche sous-dermique au niveau de la cuisse. Interface neurale dans la main gauche et à la tempe. Lecteurs de carte mémoire sous la langue. Vision nocturne, infrarouge, zoom et thermique, ainsi qu'un affichage tête haute.

- Tenue de combat de type para-militaire portée en permanence, et une autre dans le Hummer.

- Deux batteries chargées et un chargeur solaire.

- Terminal informatique de la taille d'un palm à la ceinture, contenant quelques programme de décryptage, de hacking, de maintenance, et un dictionnaire complet de toutes les langues connues avant les Sept Jours de Feu.

- Sac à air comprimé, permettant de créer un rembourrage, empêchant les objets à l'intérieur de bouger et de s'entrechoqués.

Bah.... Euh.....Re-bienvenue déjà, je voit que tu as fait très rapidement ta fiche, exellent !
Mais elle est exellente, franchement superbe travail ! Je n'aurais que deux trucs à dire :
Si tu pourrais enlever certains blancs entre les paragraphes, ça serait bien, et mettre un peu de couleurs, mais tu n'es pas obligé !!!
Sinon, une autre chose, tu dis :
"Et si elle le retrouvait? Elle le punirait, s'il était vraiment coupable de ce que certain l'accusait : d'avoir engendrer le cataclysme des Sept Jours de Feu, ou au contraire, le remercierait, s'il était capable de ramener la justice en ce monde."
Euh non, c'est soit l'un soit l'autre, je te demanderais de choisir ton camp ! (la neutralité est trop facile !)

Donc à part ces petites choses je suis très heureux de voir un membre sachant se débrouiller sur une fiche de personnage ! xD Et surtout un autre avec une si belle écriture (Eanna va te sauter dessus)
Si tu changes ça, je te valide ... Voilà, il ne manque plus que la visite de trois autres admins !!
Bonne intégration ! (je peux demander ton age)