Journée d'hiver ensoleillée [Sen pv Godan]

Un triste demi-disque lumineux poignait depuis quelques temps sur le terne horizon. Quelques uns de ses rayons transpercèrent quelques gros nuages grisonnants de la voute céleste, et caressèrent le visage d'une jeune femme qui gémit une ou deux fois, comme quand on réveille une personne qui ne souhaite pas sortir de son lit. Mais elle ne se réveilla pas. Un garçon s'accroupit près d'elle, et caressa gentillement sa joue, une lueur bienfaitrice dans les yeux. Elle ouvrit enfin les yeux, et s'étira calmement, un sourire aux lèvres.
- Ça va Syan ? Bien dormi ? Questionna le jeune homme.
- Oh oui, très bien ! Pour une fois !
- Tant mieux, répondit-il
- Et toi ? Ça c'est bien passé ?
- Je n'ai pas rencontré de mutant, ils ont peut-être quitté la ville...
- Tant mieux ! Bon débarras !
- Tu as raison, on est mieux sans eux. Tu as faim ?
A ces mots il présenta un poulet qui été en train de griller à la broche sur un feu.
- Il est quelle heure ?
- Peut-être 9h et demi, répondit-il avec un air distrait...
Elle fit la moue mais ne répondit pas...
En effet il aurait du la réveiller une ou deux heures plus tôt, mais ainsi il l'avait laissée dormir plus longtemps. Les temps étaient durs, ils dormaient chacun leur tour quand ils n'étaient pas certain que le lieu était sur pour dormir. Or Paris n'était pas tout à fait sûr...
- Merci.

Ils se mirent à déjeuner avec l'animal rôti en silence, observant l'astre solaire. Kélia se leva alors à son tour, en ronronnant, déclarant sa part ! Kélia était une petite lionne que les jumeaux avaient trouvé dans un zoo, seule. Quelques minutes s'écoulèrent ainsi, jusqu'à ce qu'une chose passa au dessus d'eux, très haut, avec un petit son énervant ! Sen se leva.
Il était petit, des cheveux blonds luttaient sur sa tête, comme sur un champ de bataille, des yeux bleus étaient cerné de la nuit de garde. Une veste chaude en cuir -on était en hiver- le protégeait des quelques petits degrés Celsius régnants dans l'atmosphère.
Syan se leva à son tour. Elle avait la même apparence que lui mais féminine. Elle avait des tresses coiffées en chignon derrière la tête. Plus grande que Sen, elle paraissait aussi plus vieille que lui. Elle portait un jean et une chemise blanche ample.
C'était une montgolfière dans le ciel...
Sen sourit de concert avec Syan.
- Un survivant ! déclarèrent-ils à l'unisson.

Sen se transforma en grand phénix couleur feu. La transformation était toujours impressionnante. Syan ramassa ses vêtements dans un sac, et monta sur son dos, la lionne dans les bras, qui elle même avait une cuisse du repas dans la bouche. Ils s'envolèrent ainsi et montèrent dans le ciel.
- Je me demande qui c'est...
- On va bien voir.
Ils se retrouvèrent au niveau de la nacelle, se mettant dans la direction du grand ballon.

Il y avait quelque chose de surprenant dans cette nacelle !

« - Encore un jour se lève sur la planète France, et je sors doucement de mes rêves, je rentre dans la danse, comme toujours, il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour, je me suis encore couché trop tard, je me suis rendu sourd encore… »

Des mouvements répétés se faisaient sentir dans la salle de bain de cet individu. Un bruit de frottement rapide, une odeur d’eau de javel et de remontée d’égouts, rien de tel pour commencer la journée, avec de la musique. La musique, couleur et merveille de l’ancien temps, rêve et bonheur mélangés en quelques notes féeriques, s’envolant dans les airs, emporté par la brise d’un matin. Godan sentait même ce vent sur son visage. Soudain, une odeur nauséabonde et pestilentielle se fit sentir dans la demeure. Thiz, qui était à coté, était tout rouge, et avoua…

« -Excuses-moi, j’ai lâché un vent…

-Oh ! Non Thiz ! Moi qui rêvais de brise ! » Rétorqua Godan.

Un clairon sonna à l’extérieur. Tirant ses gants roses à pâquerettes, son tablier à paillettes, il se dépêcha et dévala les escaliers pour sortir de sa maison. A l’extérieur, l’air était frais, une légère brume emplissait la grotte encore assombrit par les ténèbres et éclairée par quelques ampoules au plafond, toutes reliées entre elles par un câble dont la mousse commençait à masquer. Le clairon fit de nouveaux sentir ses cordes vocales. Il vit à la place de la grotte tout le reste du clan des Houba-Kamas, au centre de celle-ci, Yuko, le nain psychopathe des ordinateurs, énonçait un discourt. Le chimérien se rapprocha…

« - Seul ! Perdu ! Tout seul ! Perdu dans la nature, la terrible jungle de la ville au milieu des tornades, des tempêtes des…. »

Tout le monde réunit attendit le reste de son discourt, l’haleine en suspend, et d’un sens, cela valait mieux pour Godan, il était à coté de Al… L’homme sale limace, on voyait qu’il ne s’était pas encore lavé les dents… Mais leur longue attente se termina au son d’un grondement terrible… Yuko dormait… Sa femme, à coté de lui, retira son dentier pour le mettre à l’oreille de son mari qui se réveilla aussitôt du fait d’une terrible douleur à l’oreille.

« - Hé ! Mais, Crom, ça ne va pas !!!

-C’est pas moi… C’est mes dents ! »

Commençant à comprendre la situation Yuko préféra abréger son discourt qu’il avait commencé

« -Bien, il est seul, et c’est pourquoi, j’ai besoin que vous allez le chercher. Trois d’entre vous iront là-bas, à Paris… »

Godan le coupa.

« Quoi, qui est tout seul, Kiev à une maladie grave ? Truc s’est fâché avec Muche ? Kurumu….Ah non Kurumu on s’en fiche »

Un cri de mécontentement s’éleva au milieu de la foule suivit de bruit de pas résonnant dans la grotte et d’un claquement entre une main et une joue… Godan venait de s’en, veuillez cher lecteur m’excuser du terme mais il est tellement approprié, de s’en prendre une bonne dans sa petite tête de merlan frit.

« -Non Godan, reprit le vieux, Macléo… Un griffon déprimé et apparemment sans mémoire l’a enlevé, ce matin, alors qu’il s’essayait au lance-pierre sur des pigeons... Mais je pense que Macléo n’a pas une assez bonne vision… D’ailleurs vu que tu es volontaire, vous irez toi et Kurumu le rechercher ! »

Ils n’eurent pas le temps de contester, qu’ils étaient déjà à bord de la montgolfière avec des vivres et ils partaient pour la belle capitale…

Sur la route, il n’y avait pas un mot. Seul subsistait le ronronnement de la grosse machine, une vue imprenable et du vents dans leurs orteils, ils faisaient le poirier, une technique de Kiev contre le mal de l’air. Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de faire le poirier dans une montgolfière, c’est très amusant…

Enfin ils aperçurent les ruines de Paris, ville lumière, ou plutôt ville poussière… Tout n’était que gravas, ruines, détritus et inondation… La tour Effel ressemblait plus à la tour de Pise, penchant sur le coté d’un air sinistre et macabre, la rouille l’emportant vers des ténèbres sûrement meilleurs que cette Terre… Les champs Elysée, ancienne grande voie de la victoire ne reflétait plus qu’un sinistre trottoir inondé par les eaux et où les rats, s’ils étaient encore vivants et s’ils ne ressemblaient pas à de dangereux psychopathe à défense (vous pourrez apercevoir cette espèce à Tchernobyl) , déchiquetaient les poubelles et les cadavres de quelques passants, affamaient par la disparition de toute cette ancienne vie joyeuse.

« -Ah nous voici enfin à Paris ! »

Soudain, un grand oiseau apparut comme par enchantement, braillant comme un nouveau-né, comme ces têtes à claques… Vous savez, celle qu’on a envie de balancer contre le mur et d’en faire des courgettes en pâté pour chien et chat avec –50% sur le sachet et seulement 3% de calories ? Oui, celle-là, le pâté dégueulasse gras et qui coulent partout ! (L’auteur commence à être fatigué : il transforme un phœnix en pâté…) De plus, une jeune fille et un lionceau le montaient, comme sur un cheval partit au galop parce qu’on lui avait volé sa pâté préférée ! Ce fut un choc pour nos deux intrépides héros dans leur montgolfière (Avez-vous déjà vu des héros dans cet engin… Alors autant vous dire, que les deux notre n’avaient pas l’air fin avec leurs cheveux hérissés sur la tête et criant comme des femmelettes) Kurumu hurlait et hurlait. Elle hurlait tellement qu’elle sauta dans le ballon de la montgolfière, comme pour échapper au pigeon avec monté sur lui une fille avec le gros minou (ceci n’est pas pervers) Seul problème, l’Hélium, contenu dans le ballon, n’est pas respirable pour un être normalement constitué, de ce fait Kurumu s’écria de toutes ces forces avec une voie de canard castré et farci à l’ail et au soja :

« -Je ne peux plus respirer !!!! »

L’hélium avait transformé la voie de la vampire en un sifflotement ridicule et irrésistiblement drôle ! Godan explosa donc de rire, il n’en pouvait plus et pleurait de joie. Même si un grand volatile les épiait d’un regard incompréhensif. Kurumu ne supportait plus une telle honte…

« -Oh mais arrêtez à la fin ! »

Elle transforma sa main gauche en cutter, et fit une belle entaille dans la voilure de l’engin, le propulsant donc à une vitesse phénoménale jusqu’à la tour Effel, qui arrêta le bolide, enfin un bolide c’est vite dit, avec à son bord un fou n’arrêtant pas de rigoler et une vampire qui essayait de se retenir à la voilure. Ils étaient perchés au plus haut de la tour Effel, par un léger bout de tissu et ce qui devait arriver, arriva, Godan eu le hoquet… Enfin, le bout de tissu se déchira et les deux machins ne ressemblant plus à rien tombèrent jusqu’au sol de Paris, à deux mètres d’un pied de la tour Effel… Par chance, le chimérien eu le bon réflexe de tirer sa ceinture (rappelons qu’elle fait trois mètres de longs) et de l’accrocher à un boomerang pour le lancer, en tenant un bout, autour d’un des piliers. Et il arriva ainsi à stopper leur chute, tenant la ceinture d’une main et Kurumu d’une autre main… Malheureusement pour lui, il perdit son pantalon. Geste tout naturel, il le remonta donc d’une main en vitesse, lâchant Kurumu… ( Parfois je me demande vraiment si c’est moi qui ai inventé ce personnage si…. Mais si…. Bête !) Dans un « oh my God ! » désespéré, il sauta, abandonnant sa ceinture, et fonça en piqué jusqu’au sol, Kurumu brassant l’air sans but et criant de sa voie puérile, et Godan la tête la première. Il dépassa bien rapidement Kurumu et à un mètre du sol, déploya ses ailes majestueuses. Se servant de la gravité, il la diminua juste en dessous de Kurumu… Après quelques disputes plus tard, Godan s’apprêta à s’envoler pour récupérer son pantalon et sa ceinture. Mais une ombre plana au-dessus de lui, attrapant d’un coup sec la ceinture… Un griffon… En caleçon rose, Godan lui courut après…

Comment décrire ce qui se passait ? C'était très difficile... Comment dire... C'est quasiment indescriptible, voire impossiblement impossible de décrire cela...
-Non je ne suis pas d'accord !
-Syan ? interrogea le garçon.
-Ben oui...
-Mais comment ça, tu peux décrire ça toi ?
-Oui, enfin... c'est un peu possible.
-Un peu... moi je dirai très difficilement alors... Et comment ça se fait qu'on parle au fait ?
-Aucune idée, mais on peut parler.
-On est dans le futur à raconter notre passé là ? Ou alors le temps s'est arrêté... ou on est mort.
-Je ne sais pas. Mais je veux pas être morte moi !! cria-telle, en commençant à pleurer.
-Arrête, ça va, c'était juste uen supposition...
-D'accord répondit-elle en souriant. En tout cas si on pouvait décrire ce qui se passait, c'était simplement la grosse, mais de chez grosse pagaille. Il y avait Godan, et Kurumu, qui criait, hurlait dans un boucan du diable. Godan se prit d'un fou rire quand Kurumu respira l'air du ballon... parce qu'elle avait une drôle de voix, d'ailleurs j'avais pouffé de rire si je me rappelle bien.
-Oui,mais c'était du n'importe quoi quand même... Ils ont fini au pied de la tour Eiffel, à courir après un griffon laid, et Godan était en caleçon ! En plus rose...
-Qu'est ce que tu as contre le rose dit moi ?
-Rien, rien, seulement ce n'est pas très masculin... Quoique, est-ce que Godan est masculin ?
-Bonne question, à méditer... Mais ça lui allait bien...
-Moué moué moué, dit ce que tu veux... le rose c'est...
-... quoi, tu es jaloux ?
-Mais pas du tout ! Euh ... Et si on revenait à notre topic là ? Juste au moment où ils détalèrent en courant ?
-Ok, c'est parti !

Sen et Syan suivirent le couple de gueulard. L'homme courait, en caleçon, et la jeune femme le suivait. Ils poursuivaient un griffon... Syan soupirai, et Sen lui croyait que que les deux individus les fuyaient.
-Qu'est ce qu'ils ont à hurler et gesticuler comme ça ces deux là ?
-Peut-être que tu leur fais peur.
Il sentit un coup de poing dans ses côtes.
-Humpf. C'était pour rire !
-Non, ce n'est pas drôle ! Répliqua t-elle sèchement.
-Aucun humour murmura l'autre, inaudiblement.

Sen se mit donc à voler, en silence, en suivant les deux personnes, qui criait après une bestiole qui ne faisait que les distancer...
-Tu as déjà vu un gars avec un caleçon rose ?
-Non, mais pourquoi pas, si tu veux je transforme ton caleçon en rose, tu le dis...
-Essaye et tu vas avoir de mes nouvelles...
Elle lui sourit grandement, comme heureuse de la présence de son frère.
Ils les suivirent un moment, et quand Sen arriva à leur niveau, sans se presser, il entama la conversation. Certes un phénix qui parle, ça surprend, mais bon, à l'époque où on était, rien ne pouvait réellement surprendre...
-Salut ! Dites, vous allez courir longtemps ?
-Vous voulez peut-être votre ceinture ? constata Syan rapidement.
A ces mots elle posa Kélia dans les bras de Kumuru, et cria, comme si elle le chevauchait :
-Allez Sen, on va reprendre cette ceinture !
Il exécuta en ronchonnant. Pour s'attaquer à un griffon pour une ceinture ?! Avec une vitesse digne d'une vrai oiseau, Sen fondit sur la créature, qui volait nonchalemment en altitude. Syan dégaina son épée, au cas où, et en passant proche de l'animal, saisit la ceinture de sa main libre. Un lutte commença. Le griffon ne voulait pas lâcher prise. A force de coup d'épée et de tour en l'air, ils parvinrent à faire fuir le griffon, qui avait perdu son bien...
Ils revinrent, Syan avec la fameuse ceinture à la main, et Sen en grand phénix.
-Tadam !
Elle se mit debout, face aux deux aventuriers, et Sen quant à lui n'avait pas envie de se retrouver nu en face d'eux en se retransformant. Il opta donc pour rester ainsi, d'autant plus qu'il lui fallait l'aide de sa soeur pour se rhabiller.

Sen remarqua alors le jeune femme auprès du chimérien... Elle possédait des cheveux bleus, ce qui était pour le moins inhabituel... Elle paraîssait aussi avoir un caractère du diable ! Restant en retrait par rapport à Godan, elle observait Syan...
Et cette Syan observa Godan un instant, puis se retourna en ayant les joues qui rougissaient. Et ben vi un chimérien en caleçon à coeur...

Cette scène paraissait totalement figée... Chacun se regardait mutuellement, et Syan tendait cette satanée ceinture à Godan, qui ne la saisissait pas ! Le jeune garçon irascible quant à lui avait toujours forme de Phénix...
Jusqu'à ce que ce piaf commence à s'impatienter ! Il reprit donc forme humaine comme si de rien était.
-Syan, rhabille moi !
Sa soeur se retourna donc, le regarda une seconde, pris un morceau de tissu dans son sac. La bande de tissu blanc prit vie pour grandir, et s'enrouler autour du garçon blond pour former une robe blanche assez courte, qui ne lui allez pas du tout...
Malgré tous ses efforts, le jeune homme n'arriva pas à déchirer son nouveau vêtement.
-Enlève moi ça !!!
-La prochaîne fois tu me parleras mieux... je ne suis pas ton chien encore !
...

La madame venait de lui rapporter sa ceinture ! Gentille madame ! Et aussi jolie madame ! Trèèèèès jolie… Tellement jolie que Kurumu fut obligée de lui glisser à l’oreille :

« Dépêche-toi de remettre ton pantalon, on va voir des horreurs ! »

Effectivement, on aurait dit que le caleçon prenait vie… Que le yeti se réveillait à cause d’un surplus de tic-tac… Que cerbère allait aboyer que…. BON ON A COMPRIS, C’EST BON !

Sans attendre, il prit la ceinture et l’attacha autour de son pantalon de cuir. C’est alors que le gros piaf se transforma en môssieur… TOUT NU ! Ouh làlà, que de surprise ! Mais bon, Godan n’avait à être jaloux ! Absolument pas, pour dire vrai, celui du môssieur ressemblait à un chiwawa à coté de cerbère. D’ailleurs, même Kurumu, et tout le monde sait qu’elle en a vu des mûres et des pas fraîches, tomba dans les pommes. Heureusement que le môssieur fut de nouveau habillé, en fille certes, mais habillé quand même, par la madame qui semblait avoir un étrange pouvoir. Mais une fois habillé, celui-ci était beaucoup moins intéressant, sûrement parce qu’il était plus drôle de voir un jeune adulte avec un bulldozer d’un enfant de 6 mois.

Il fallait éclater le silence qui régnait.

«-Bon, merci bien pour la ceinture, mais on doit retrouver un môme… Saaaaaluuuut ! »

Il força Kurumu à se relever, et la poussa afin qu’elle avance. Mais le seul bémol fut qu’elle avança son pied… Sur une bouche d’égout sans plaque dessus. Elle tomba de 3 mètres en atterrissant sur le ventre. Par ailleurs Godan comme un petit mouton, ne vit pas non plus le trou et il tomba également, parallèle à Kurumu, les jambes écartées avec les mains sur les siennes… Vous vous en doutez sûrement, cette position pour le moins perverse ne plu pas à la vampire…

« -Godan, retire-toi sur-le-champ avant que je t’éclate tes noisettes

-Tu es sur ? Moi je me sens bien comme ça

-Oui je le sens très bien … DEGAGE !!!! »

Il fut obligé de se relever, évidemment. Ils étaient à présent dans les égouts de Paris. Ils étaient dans un long tunnel où l’eau coulait. Une odeur nauséabonde se dégageait de cette endroit. En haut, deux têtes les regardaient…

« -Kurumu, je te propose que tu montes à l’échelle en première…

-Pour que tu me mattes le derrière ? EN RÊVE ! »

Soudain une voie, provenant du fond de l’égout, résonna dans le gros tuyau :

« Ouuuh un kinder surprise ! »

C’était la voie de Macléo… Aussitôt, Godan, qui venait de monter à l’échelle, en descendit aussitôt, poussa dans l’eau la pauvre vampire, et courut en criant

« -KIIIINDERR SUUUURPRRRIIIISE !!!! »

Mais comme un boulet, il glissa sur une vieille peau de banane toute pourrie (cliché ? non….. Pourquoi ?) Kurumu souriant et toute contente, s’avança vers le chimérien :

« -La prochaine fois tu essaieras de sauver le petit Macléo au lieu de penser à ton ventre ! »

Une heure plus tard :

Ce n’était qu’un grand labyrinthe dégueulasse avec plein d’ordures en décomposition. Il faisait noir et l’eau leur arrivait à la taille… Les deux jeunes adultes les avaient rejoint. Il faisait froid et personne ne pouvait dire la couleur de l’eau. C’est alors qu’au bout du tunnel, ils virent la lumière …

« -Oh, regardez, la lumière…

-NON !!! KURUMU !!! NE VA PAS VERS LA LUMIERE !!! TU VAS MONTER AU CIEL SINON !!!

-… Mon pov’ Godan il est vraiment temps d’aller de te faire soigner… Et tu prendras quelle partie du monde dans deux ans ? Ah oui, l’Amérique du sud avec Macléo… Et bah, j’aimerais pas être un de tes futurs sujets, s’ils savaient ce qui les attendent !

-Bah quoi… Moi je sais ce qui les attendent : Famine et impôts pourquoi ?

-C’est officiel, tu as bu la tasse… »

Ils approchèrent tous de la lumière…

« -Chut, taisez-vous…. Qu’est-ce qu’on entend ?

-Mes dents qui claquent…. Pardon… »

Alors ils entrèrent dans la lumière… Et là ils virent quelque chose d’extraordinaire. Godan qui était en tête de file se prit un grand panneau en pleine poire. Sur celui-ci était marqué : « Disneyland »

Ils levèrent les yeux et à leur plus grande surprise, ils virent une grande cavité éclairé par des lucioles au plafonds. Au centre de celle-ci se trouvait un château rose de 3 mètres de haut, comme celui de la belle au bois dormant, à coté une sorte de grosse boîte à camembert, (Space mountain c’était marqué). De l’autre coté une sorte de termitière avec plein d’eau autour avec des chariots en voiture de playmobils défilant à fond dessus. Sur l’eau un gros bateau, et toute la cavité semblait contenir la représentation exact en modèle très réduit disneyland ! Mais le plus impressionnant fut ans doute le nombre incalculable de rats et de souris qui s’amusaient dans les manèges. C’est alors qu’une petite voie les interpella sur le coté

« Hep vous, c’est interdit aux humains, PARTEZ ! »

MAIS OUI ! C’était mickey, le vrai avec des rats à ses cotés qui leur parlait, il était en taille réelle pour une souris : 15 cm de long ! Mais ce mickey n’était pas comme dans les dessin-animés ! Il avait des dents en or, des grosses bagues, pesait au moins 300 grammes (soit 150 kilos pour un humain) et il était en costard cravate avec des lunettes de soleil Dolce Gabana et un cigare au bec !!

« Qu’est-ce que vous avez à me regarder têtes d’autruche ? Oui c’est moi, Mickey, le trilliardaire ! Ecoutez, vous êtes sur mon territoire, j’ai réussit à reprendre mon bien ! Oui avant j’étais un petit pauvre, mais maintenant vous avez vu ! Vous les humains vous m’avez tout prit, J’AI REPRIT MON DROIT ! Walt s’est fait du fric sur moi ! ET BAH JE L’AI PENDU !!! »

Godan était médusé. Il parlait à Mickey et en plus il avait trucidé Walt Disney !

Kurumu et les autres qui étaient tout content apparemment de voir une souris ressemblant à mickey ne comprenait pas ce qui se passait.

« -Ecoutez, il vient de dire : Cassez-vous, c’est mon parc, et il a étripé Walt Disney….. Ecoute Mickey… Tu peux nous renseigner ?

-Si c’est pour me demander si Minnie et avec moi c’est non… Elle montre son derrière aux passants dans la rue pour rapporter encore plus d’argent… Oui c’est une call-girl et alors ? On a décapité Donald et Daisy pour approvisionner le parc en kebab , Pluto s’est fait sacrifier pour construire le château de la belle au bois dormant, dingo s’est fait tétaniser par méduse pour pouvoir faire la termitière de là-bas et avec Pinocchio on a eu assez de bois pour construire toute les structure du parc. Les nains travaillent jour et nuit pour pouvoir nous fournir des pierres lumineuses pour éclairer le parc, cendrillon a été prise en otage par ses souris, Stitch protège cet endroit des mutants dans la galerie nord, la belle au bois dormant vous êtes en train de lui marcher dessus, le génie d’Aladdin s’occupe du manoir hanté, et Bambi s’est fait…

-Non mickey, on ne veut pas savoir…

-Savoir quoi Godan, traduit-nous ce qu’il a dit.

-En gros les personnages Disney sont tous à la rue… ou trucidé…

-Alors quelle est votre question… J’ai pas toute la nuit j’ai un parc à faire tourner…

-Euh… tu sais où se trouve le dernier kinder surprise ?

-Ouép je le sais, mais je ne te le dirais pas !

-Ecoute, c’est une question de vie ou de mort ! Mon petit frère d’adoption va se faire tuer si on ne lui trouve pas, il va se faire tuer par un griffon !

-Bon… Dans ce cas… »

Il fit un signe aux rats de partir et un hélicoptère télécommandé vint se poser à coté de mickey. Celui-ci monta dedans et leur fit signe de le suivre. Ils s’exécutèrent et le suivirent, étant obligé de faire de longues enjambées pour pouvoir traverser le parc sans écraser un rat. Ils sortirent du parc en passant par le manège de pirate des caraïbes où Johnny Deep dans une cage plus petite que lui faisait des grimaces pour mettre dans l’ambiance. Ils entrèrent alors dans une autre cavité. Beaucoup plus petite. Au centre de celle-ci se trouvait un tourniquet avec des ânes tout droit sortit de Pinocchio pleuraient. Mickey s’installa au centre du tourniquet ou se trouvait un bureau, une chaise longue, une télé, et tant d’autres choses pour se détendre et travailler. Il hurla « au galop » aux ânes qui avancèrent et tournèrent autour du tourniquet afin d’actionner un éventail pour donner de l’air à Mickey. Au fond de la cavité, une lumière éclaira un alligator enchaînait qui joua un air de trompette : C’était l’alligator de la princesse et la grenouille ! Puis une lumière rose éclaira un autre endroit où Jasmine, enchaînait également et à moitié dénudée, dansait autour d’une barre avec Zazou, du roi lion qui chantait « ah que le monde est petit » dans une cage fait d’un squelette de lion : celui de Simba.

« -Installez-vous, je vous en prit ! »

Dans un autre coin, quatre tortues du monde de Némo avancèrent et d’un coup de baguette magique de la fée clochette, elles entrèrent en lévitation et servirent de tabouret pour les invités de Mickey.

« -Bon avant de commencer, je vous propose un petit dîner spectacle. »

Des assiettes de la belle et la bête, encore en lévitation, arrivèrent et se placèrent devant les invitées. Dans chacune de l’une d’elle se trouvait des sortes de… algues toutes pourries et vivantes… Provenant tout droit de la tanière de la sorcière de la petite sirène. Dans un autre coin de la salle, Dumbo entra.

« -Aller espèce de tronche de cake, fais nous rire ! »

Le petit éléphant terrorisé et enchaînait bougea ses oreilles. La souris explosa de rire

« -Ah, il me fait toujours marrer celui-là ! Bon ça suffit, dégage ! Kâ ! Père siffleur !!! Dépêchez-vous ! »

Les deux serpents de robin des bois et du livre de la jungle arrivèrent avec un chapeau en forme d’oreilles de mickey sur la tête.

« -Bande de reptile sans écailles, apportez la carte des égouts… »

Ils revinrent peu après avec petit Jean et Baloo qui portaient une musolliere. Les deux ours se tournèrent, sur leur dos étaient tatoués la carte des égouts.

« -Alors… Rho, ou est ce satané… Rho… MUSHU !!! »

Le petit dragon rentra et grimpa sur le dos des ours.

« -Mushu, montre aux invités où se situe la grotte du kinder surprise… Oui c’est une idée de Mushu de tatouer la carte des égouts sur le dos de deux ours… Je ne sais pas où a-t-il eu cette idée si stupide. Sûrement dans un magazine interdit au moins de 18 ans ! Vas-y Mushu, en plus mon cher chimérien tu n’auras pas à traduire, ce satané dragon parle votre langue.
-Alors… Vous souhaitez aller à la grotte du kinder surprise ? Vous êtes sur ? Bon… La route est difficile et dangereuse. Sur quatre, qu’un seul d’entre vous vivra. Vous devrez essayer de ressortir de ce labyrinthe sombre tout d’abord en trouvant une bouche d’égout. Puis vous vous dirigerez vers l’ancien palais de l’Elysée, ou des mutants ont prit refuge. Puis rentrez dans la bouche d’égout [ I L S2 69], faîtes attention au titre de celle-ci, il y en a plein !. Vous vous retrouverez ensuite immergé dans de l’eau sale, attention, les crocodiles de Paris rôdent ! Après avoir parcourut 100 mètres, vous sortirez et là, faîtes bien attention. Un lapin géant surveillera cette grotte qui sera la dernière avant de trouver votre kinder surprise. Justement dans la grotte du kinder surprise, il y a une colonie de griffon ! Attention !
-Bref, vous allez tous mourir !"

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