Godan


Heian


21 ans et il est naît le 23 septembre 2216.


Ce jeune homme habite dans les falaises d’Etretat, en France, plus précisément dans une grotte sur la paroi de cette falaise en compagnie d’une drôle de troupe : les Houba-kamas. Dans cette grotte, où ils ont fabriqué des maisons dans la paroi, on trouve la maison de Godan à droite, près de l’entrée. L’intérieur de sa demeure a été conçu par Godan lui-même.
On y pénètre par son garage, grâce à une porte sur le coté. Ce garage, où sa moto est garée, comporte un bureau, un arbre, une fosse au milieu pour réparer des engins. Au fond de la pièce, un escalier monte à l’étage éclairé par des lumières. Arrivé en haut de cet escalier, la porte qui se trouve devant vous dissimule de larges pièces. A gauche vous avez une cuisine américaine comportant de nombreux meubles, devant vous se trouve la salle à manger avec une table en marbre. Dans un renfoncement au fond de la salle, une grande bibliothèque est incrustée dans le mur avec sur le mur de droite une porte menant à la salle de bain. A gauche de la salle à manger, un somptueux salon avec deux fauteuils, une télévision qui ne sert à rien car les chaînes se sont arrêtées depuis bien longtemps, il s’en sert donc pour regarder des DVD, ou des antiquités appelées cassettes VHS. Un bureau avec un ordinateur s’y trouve également. Au fond du salon, une porte mène vers une pièce que personne n’a le droit d’entrer : c’est le bureau et l’entrepôt de stockage des maquettes, dessins, peintures de la Terre… Pour finir, le lit de Godan se trouve dans le mur de droite de la porte d’entrée dans un trou. Voici les croquis de sa maison :

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Maëlla sa mère :
Godan a perdu sa mère à l’age de 3 ans. Pourtant c’était une belle chimérienne scientifique qui étudiait depuis les galeries des Lypérias les humains, ces êtres immondes. Mais ce n’était pas cette caractéristique qui avait été mit en avant, non, son véritable talent était celui de l’art. Elle fabriquait à l’aide d’un simple crayon des œuvres majestueuses, elle était capable de représenter des paysages de rêves où des farfadets par milliers jouaient ensemble et dont leurs traits, fait de crayon à papier leur donnait un caractère propre à chacun, unique, auxquelles on pouvait cerner immédiatement leur intelligence ou au contraire leurs plus petits défauts. Le dessin, les maquettes, les peintures, les toiles, les caricatures et même les tags, rien n’avait de secret, rien n’était mit au hasard d’où son surnom de « dame aux doigts d’or ».
C’était une femme magnifique, aux longs cheveux blonds et aux yeux d’un bleu plus clair que l’eau. Ses ailes de cygne blanc la faisaient souvent passer pour un ange, mais elle était bel et bien une chimérienne. D’ailleurs, son caractère n’avait rien d’angélique. Dotée d’un humour particulier et d’une volonté de fer, elle ne se laissait pas marcher sur les pieds.
Elle rencontra Ben, le père de Godan, à l’age de 17 ans. Celui-ci avait creusé un trou à bord d’une drôle de machine jusqu’à sa maison. Il lui expliqua sa vie, ainsi que l’Atlantide et qu’au bout d’un an il serait obligé de retourner chez lui. Et effectivement un an plus tard, il partit, mais en laissant une belle surprise : Maëlla était enceinte. Mais sans moyen de le contacter, ils ne se virent plus jamais. Elle éleva seule Godan, dans le bonheur et la joie mais à l’age des trois ans du jeune chimérien, elle tomba dans une faille en voulant le rattraper. Godan fut alors recueillit par Crom…

Le père de Godan, Ben, ne l’a jamais vu. Il partit trop rapidement des galeries des Lypérias et ne se douta à aucun moment que Maëlla était enceinte. Physiquement, Ben pouvait se vanter d’être bel homme (et n’en manquait pas l’occasion). Relativement grand – un mètre quatre-vingt – il était également svelte, mais pas particulièrement athlétique. Un air de malice teinté d’insouciance avait élu domicile sur son visage halé. Des cheveux bruns en bataille, des yeux pétillants couleur noisette, des lunettes rectangulaires… Il inspirait à la sympathie, dès le premier regard. Ben s’habillait très décontracté, ce qui reflétait bien son caractère insouciant.

D’origine Atlante, il ne se montrait pas particulièrement imposant, sous ses traits de Lupins. Du bout de ses pattes avant au sommet de ses oreilles, il mesurait un mètre trente, ce qui est une mensuration normale. Son poil se déclinait en plusieurs teintes, du blanc au noir, en passant par des gris plus ou moins foncés. Ses yeux brillaient alors d’un or étincelant.
Inventeur de métier on ne le prenait pas vraiment au sérieux et pourtant, c’était un véritable génie. Il maîtrisait à la perfection la science physique qu’il alliait habilement à son goût pour les travaux manuels. Il découvrit bien avant les Sept Jours de Feu l’existence de civilisations sous terre, ainsi il décida d’aller faire une expéditions sous terre qui le conduisit dans le logis de Maëlla dont il s’éprit au premier coup d’œil. Malheureusement, il dut la quitter pour regagner Atlantide, au bout d’un an de vie commune dans les galeries des Lyperia.
Dans la famille Heian, on n’eut plus jamais vent de quelques informations à son sujet.
Il eut cependant un destin funeste et mourut à l’âge de 33 ans, lors de la disparition d’Atlantide.
La seule personne encore vivante de sa famille est sa sœur : Eanna.(voir fiche)
En revanche, il considère les personnes du clan des Houba-Kamas et surtout Thiz, son écureuil volant, comme sa vraie famille… (voir fiche)


C’est un hybride de mère chimérien et de père Atlante. Mais son coté Chimérien est majoritaire. Il n’a aucune particularité Atlante !


De nature, le majestueux chimérien (oué c’est ça, mon œil…) possède le pouvoir de l’attraction (planétaire), appelé aussi gravité. De ce fait, il est capable de faire flotter dans les airs tous objets ou êtres vivant en supprimant sa masse… Avec un grand apprentissage, il a été capable de s’approprier entièrement ce pouvoir, ainsi il est capable d’exécuter ses mouvements a une grande vitesse ou au contraire très lentement, ou bien obliger ses adversaires à rester contre le sol en augmentant la gravité à condition que celui-ci soit dans un périmètre de 10 mètres ou bien à l'envoyer dans les airs. Il peut aussi faire grâce à cela de la télékinésie ou bien de la manipulation… Ce pouvoir possède aussi une grande touche esthétique, lorsque Godan Augmente la gravité, des étincelles bleues jaillissent de ces pieds et ses yeux prennent la couleur de l’azur, à l’inverse, lorsque la gravité augmente, ce sont des étincelles bleues qui apparaissent et ses yeux prennent la couleur de l’enfer.
Mais ce pouvoir a des inconvénients: sa masse musculaire est très faible, et donc il est obligé tous les matins de s'entraîner en faisant de la musculature en augmentant son attraction terrestre... De plus, il ne peut exercer ce pouvoir sur les autres que si ses deux pieds touchent entièrement le sol, de la pointe des orteils à son talon. Ensuite, augmenter l’attraction de la Terre à un endroit précis est très fatigant.



Comme tout chimérien, Godan n’est pas très grand, environ 1m50, ce qui est plutôt normal pour une personne de cette espèce. De plus, sa musculature peu développée du fait des nombreuses fois où il est en contact avec des changement de gravité lui donne l’aspect de quelqu’un de très fluet.
De plus, son style vestimentaire est très spécial : un tee-shirt blanc est recouvert d’une veste en cuir dissimulant les pectoraux qu’il n’a pas. Son jean est trop grand pour lui, il est donc retenu par une ceinture de cuir qui fait plusieurs fois le tour de sa taille. Un bout de cuir descend le long de sa jambe droite et cache ses boomerangs et sa lance. Pour finir, il porte des mitaines en cuir pour homme, un peu usé à cause des boomerangs.
Sur sa peau, il possède une marque de naissance en forme de plume à l’épaule droite.
Son visage, plutôt mignon, donne pourtant envie de lui donner des claques. Ses cheveux bruns lui recouvrent son front et ses yeux bruns sont tel ceux des chats, fendus.
Pour finir, il possède deux ailes grise d’aigle, une queue de singe araignée, et des poils de moutons au niveau de ces hanches, pour ne pas dire là où je pense (je l’accorde, ce n’est pas pratique pour aller aux toilettes). Par ailleurs il a honte de ces poils, mais il vit avec !
Il possède enfin une plume d’argent attachée à un collier que sa mère lui a donné. C’est en réalité une clé qui ouvre la salle de travail de Godan, mais pas que…


Ce jeune homme est drôle, certes il fait souvent rire sans le faire exprès mais il a un sens de l’humour très développé. Certains soir il se passe même en boucle des vidéos de comiques célèbres du XXIe Siècle.
D’une humeur joyeuse et amusante, il sourit tout le temps à la vie ! La seule chose qui pourrait le faire pleurer : Lui voler du chocolat ! D’ailleurs il remuerait ciel et terre pour manger du chocolat ! C’est son péché mignon !
Cet être gentil et innocent, aime obéir (oui, oui !) mais est pourtant très actif, il ne peut pas passer une journée sans bouger !
Enfin il est très doué en art. Il a hérité des qualités de sa mère, la dame aux doigts d’or. Il peut créer des fresques à l’aide d’une simple craie, faire des maquettes en papier mâché, créer des caricatures plus vraies que nature, et bien d’autre chose…
Certes, il a l’air très bien avec toutes ses bonnes qualités, mais détrompez-vous, il a beaucoup plus de défauts ! Ce gros pervers n’hésites pas à faire des choses insensés pour voir les petites culottes des femmes, si elles en portent et il est immature et puéril qui passe son temps à jouer avec n’importe quoi ! Stupide, bête, la bêtise est son empire, il n’en manque pas une ! Par exemple il se cogne très souvent contre les murs, loupe des marches, fait des gaffes et bien d’autres !
Il est nerveux et à peur pour un rien, et lorsqu’il est dans cet état, il fait littéralement l’autruche : il enfonce sa tête dans le sable. Mais si c’est de la roche, il se cogne contre le sol (logique) et recommence ! Jusqu'à faire un comas… De plus, il a peur des vers de terre, il en a très peur, et il frise au contact de l’eau (imaginez ses poils de moutons). Enfin, il a une très forte haleine, elle ressemble à celle d’un babouin qui a une gastro mélangé à l’odeur d’un putois et d’un dessous de bras d’éléphant.
Pour finir il manque totalement de discrétion, si vous voulez rentrer avec lui en cachette quelque part, c’est ratée !


Grâce au clan des Houba-Kamas, il habite dans les falaises d’Etretat, dans une grotte où chaque individus a amené ses compétences pour faire de ce lieu un endroit de paradis.
D’abord Yuko, c’est le pépé informaticien de l’équipe, l’électronique n’a aucun secret pour lui. Truc et Muche, les frères fés pizzaïolo, Kiev, l’elfe médecin, Rita, la scientifique, Kurumu la mécanicienne et l’ouvrière de l’équipe et Rizette le spécialiste en animaux. Enfin, Crom, la coiffeuse, voyante, femme de ménage, concierge et personne de bon conseil et Macleo le gamin qui ne sert à rien. Sans oublier Al, le meilleur ami de Godan qui est un brillant minéralogiste : il connaît parfaitement la roche.
Godan n’a pas amené grand-chose, il a juste dessiné les plans de la grotte ainsi que ceux des maisons.




Chapitre 1 : La naissance du mythe de la plume.
Nous sommes à la veille du troisième anniversaire de Godan. Les enfants étaient joyeux dans ces galeries de Kilma. Les flocons, abondants, tombaient en pluie fine, comme tous les autres jours de l’année dans ces dédales de galeries. Dans les hauteurs de Ramacittà, ces colonnes de glaces pareils à des arbres où rues et branches de glaces ne forment plus qu’un et où vie et activités sont prospères, le cristal de glace, là-haut sur le plafond de la cavité, éclairé de sa belle lumière argentée. Dans la branche du quartier Est, là où les chimériens avaient décidé de s’installer, qui est d’ailleurs la seule branche accoler à la paroi de la grotte, une joyeuse famille vivait paisiblement. La mère de ce logis se nommait Maëlla, et son fils, Godan, que certains passants vils et méchants appelés bâtard. Pourquoi ? Car simplement il était un hybride, un lypéria, chimérien pour être plus précis, mélangé à un « être de là-haut ». En cette époque, tous être vivants de « là-haut » étaient considérés comme des sauvages, des barbares, des êtres sans lois, sans fois, sans conscience. Ceci était vrai pour 100 milliards d’individus : Les humains. (cri de terreur dans la salle) Mais il ne faut jamais tous les mettre dans le même bac (un panier ne serait pas assez grand, après il faut comparer la taille de ceux-ci évidemment !) car tout le monde n’est pas si horrible que les humains, il existait les Atlantes, par exemple… Mais comme je vous le disais à cette époque on ne faisait aucune différence.
La différence et ses principes, en ce temps c’était simple, aucune différence que des ressemblances ! Mais sans différences, la différence elle-même n’existait plus ! Dire que tout le monde se ressemble consume le fait d’être différent ! La différence naît en chacun de nous, c’est certain, mais dès qu’il faut parler de différence, le racisme nous dit de dire que la ressemblance est maîtresse de tout ! Alors, noir, blanc, jaune sont réunis en une seule partie et ces différences ne compte plus que pour du beurre. D’où le dicton black blanc ça ne compte que pour du beurre…
Mais revenons à notre histoire… Cette mère élevé avec bonheur et joie son fils, elle lui apprenait les couleurs, les formes et à coller des gommettes sur une feuille.
«Maman, cadeau annirsaire moi ? »
« Oui mon chéri, demain c’est ton anniversaire et tu aura trois ans ! Tu vas vouloir avoir des cadeaux ? Plein de cadeaux ? »
« Cadeau moi !!!Ouaaaaaah ! Cachez ou cadeaux ? »
« Ha ha je ne vais pas te le dire petit coquin »
De son air innocent et puérile, les étoiles emplissaient ses yeux d’enfants…
Il jouait dans son parc. Des petites figurines et un dragon en plastique retraçait l’histoire fantastique que le jeune chimérien s’imaginait. Une histoire de héros sauvant sa princesse des griffes d’un méchant dragon, comme il en était question à la télévision. Un petit papillon aux ailes blanches passa par la fenêtre. Il vint se poser sur un tas de coussin qui était le grand château du roi Wilfrid Martin Jacques Marcel II.
« oh pipaillon! Pipaillon tu jouer ? »
l’insecte s’envola et passa la porte. Du haut de ses quatre-vingt centimètres, il lui pressa le pas et sortit de la demeure, sans que la mère ne le voit… Il traversa les rues, poursuivit le papillon et se lassa rapidement de celui-ci pour aller embêter un chien… Le chien ne mesurait que 20 centimètres de hauteur, une langue rose, apparemment trop grande pour lui, pendait tel un parachutiste avant son premier saut. Son nez n’existait même pas tellement il était trop petit pour ce chien si ridicule. De longues oreilles pendaient sur les cotés, une queue en fontaine (équivalent chez les chiens de éj… Non je ne dirais rien à ce sujet…) et des poils cachant toutes les parties du corps composait cet animal… Bref, ridicule : C’était un pékinois !
« Oh un wawa tout moche ! »
Soudainement le « wawa tout moche » se métamorphosa tel un « pipaillon » . Un petit bonhomme tout rabougrie, chauve sur le dessus, des cheveux longs sur le coté, une langue bien pendu, bossu et avec un tee-shirt « vive les barbapapas » apparut devant le jeune être innocent et puérile à la place du truc plus ridicule qu’un chiwawa.
« LE WAWA S’APPELLE RIZETTE ET CE N’EST PAS UN WAWA ! C’est un loup-garou pur race ! »
Pris de panique et de peur, le schtroumf se mit à hurler et à pleurer… Le petit bonhomme devint tout rouge et se hâta de le prendre dans ses bras. Oh bah non il ne faut pas pleurer ! Il le berça. Mais il n’y eu aucun arrêt pour les pleurs, alors, il se retransforma en pékinois et Godan explosa de rire au plus grand damne de Rizette !
« Allez vient petit chimérien, prend moi la queue, je vais t’emmener au septième… »
Il se retransforma sous sa forme humaine et n’eu pas le temps de terminer sa phrase qu’une femme cria :
« UN PERVERS SEXUEL !!!UN PEDOPHILE ! ARRETEZ-LE ! »
« …De la rue du nord voir quelqu’un de très gentille… »
Plusieurs personnes se jetèrent sur les deux personnages pour tenter de séparer Godan de Rizette… Mais Rizette, courageux petits, êtres mystérieux et…malin et….Bossu et… super pas intelligente… prit Godan dans les bras et courut rapidement se réfugier dans un coin d’une rue. Ce coin de rue étant en réalité la Maison de Rizette et de la personne très gentille. Ils entrèrent…
« Rizette c’est toi ? »
« Oui Tatie Crom c’est moi ! Tonton Yuko est là ? »
« Oui il ronfle sur le canapé, comme d’habitude ! »
La dénommée Crom apparut dans le couloir. C’était une naine, très vieille. On aurait presque dit une gitane…
« Oh, mais tu nous a ramené le cher petit Godan ? Tu a encore prit un enfant pour un sac d’os… »
« Mais non tatie Crom ! Mais tu connais ce sac à puce ? »
Un vieux nain âgé et courbé entra à son tour dans le couloir en baillant.
« Le seul sac à puce qu’il y a ici c’est toi Rizette ! »
« Yuko arrêtes… Bon, vient Rizette, nous allons reconduire ce petit monsieur à sa maman. Elle doit vraiment s’inquiéter ! »
Mais malheureusement il ne vit plus jamais sa mère. Affolée, elle était partie à sa recherche et était tombée dans un faille. Chute mortelle. Crom recueillit le petit Godan et à cette petite famille vint s’ajouter quelques années plus tard Macléo et Thiz .
Dans l’ancienne maison de Godan, on découvrit un petit paquet bleu, bien entouré de papier cadeau. Sur celui-ci était indiqué : « Bon anniversaire mon petit dadan… »
Et à l’intérieur on trouva une plume en argent avec un petit mot :
« Mon petit Dadan. Tu es bien petit pour le moment, mais j’aimerais que tu portes ce précieux cadeau. Cette clé t’ouvriras la porte du bonheur. Mais dans mes recherches j’ai découvert l’existence d’une bête gigantesque. Donne lui la clé et ton bonheur s’ouvrira…
Je t’aime Godan… »
Depuis, Godan porte toujours ce présent ….

Chapitre 2 : La rencontre du mythe des Houba-Kamas :
« A lake tou mouve ite mouve ite »
« Oui lake too tonton Yuko ! »
« Mouve ite ! »
Nous sommes treize ans plus tard. Alors que Godan était dans sa seizième année, lui et Yuko, tel deux énergumènes sortant d’un asile de fou, dansaient et chantaient devant la PS89 à l’aide d’un micro. Godan n’est pas ce genre d’adolescent renfermé avec le pantalon au raz des fesses, un chemin de fer à la place des dents et des grosseurs sur tout le visage, voire dans le dos, non, il était plutôt l’adolescent avec une joie de vivre, un plaisir de la vie et une envie de péter un délire avec Yuko et le filmer en cachette pour le diffuser sur Internet, bien sur, sans son accord pour se moquer de lui avec Rizette et ses amis. Soudainement, un éternuement puis un cri fut entendu de la cuisine. Une lueur orangée s’inscrivit sur le plafond, une odeur de dindon grillé emplit la pièce, des braises noires vinrent dans le salon : la cuisine était en feu ! Mais cette cause n’était ni criminelle, ni matérielle, non ce n’était que Macléo, le troisième enfant que Crom et Yuko avait adopté. L’enfant dragon. L’éternuement ambulant de première ! Cet enfant avait la joli capacité de cracher des flammes dès qu’il éternuait ! Dans cette fonction, il faut ajouter qu’il était allergique à la poussière, aux acariens, aux fleurs, aux poils de chats, chiens, cochon d’Inde et d’animaux divers et varié, aux piqûres d’abeilles, aux tic-tac, aux peluches, à certaines nourritures et aux marmottes. Bref un vrai enfant de porcelaine ! Pour ne pas dire une chochotte ! Crom et Yuko, habitués, prirent des extincteurs et éteignirent le feu … 25 autres départs de flammes eurent lieu dans cette journée. Mais le 25 ème fut fatal.
« -Tu me tiens, je te tiens, par la barbichette, le premier de nous deux qui rira aura une tapette… »
Godan et Macléo, comme deux grand innocent qu’ils sont, jouaient à ce jeu débile qu’on à tous déjà joué. Soudainement, Macléo éternua. Un grand jet de flamme fut expulsé de sa bouche, Godan esquiva avec une adresse pourrie et un grand tremblement de terre eu lieu. Les lampadaires vibrèrent, les verres tombèrent, les bonobos s’entrechoquèrent.
« -C’EST PAS MOI ! JE LE JURE !!! »
Tout à coup, un grand morceau de stalactite tomba du plafond de la grotte, et tomba dans la maison de Crom et de Yuko qui s’écroula également. Crom, Yuko, Rizette, Godan et Macléo avait eu, heureusement, le temps de sortir, à temps (je me rends compte que mes personnages n’ont que de la chance… Je vais y remédier !) Soudainement, le morceau de stalactite qui était tombé provoqua des fissures jusqu’au sol, et un grand jet de vapeur s’échappa des entrailles de la terre…juste en dessous des 5 individus qui furent projeté contre le plafond qui à son tour se fissura ! Et ils furent expulsé du monde des Lypérias pour se retrouver dans un tout autre univers...
Des cris, se fut la seule chose qui marqua l’esprit de Godan, des cris et des gros cailloux qui tombaient du ciel, des vagues énormes se fracassaient contre les falaises près desquelles ils étaient arrivé, de la vapeurs sortaient du sol fissuré et jonché de cendres encore chaud. Des individus bizarre, se ressemblant tous, que Godan n’avait jamais rencontré couraient à travers les plaines en levant les bras. Lorsqu’un groupe passa, Godan et Yuko firent la holà. A travers le ciel, une météorite couleur de safran brisa le ciel…
« Oh ! Le joli caillou !!!, fit le jeune innocent Macléo, il est vraiment très très joli le caillou ! »
Ce joli caillou, à la rencontre de la terre, provoqua un énorme fracas suivit d’un jet de poussière gigantesque et d’un tremblement de terre. Ce tremblement de terre fit un trou juste en dessous de nos cinq héros. Mais juste avant de tomber (vous savez, comme dans les dessins animés où ils restent en suspend durant plusieurs secondes avant de tomber…) Yuko fit à Macléo :
« -Et là…il est joli le trou peut-être ?!
-Moué, je préfère le caillou… »
Et il tombèrent dans un dédales de toboggans. Les toboggans n’en finissaient plus et allaient de plus en plus vite. Dans un cri désespéré, Crom cria même en demandant ou se cachait le frein à main. Rizette, gros pervers lui répondit de chercher entre ses jambes. Mais la vieille ne trouva rien à part des plis et pleins de poils blancs, gris et violet. En effet, elle s’était faite durant sa jeunesse une coloration du minou, mais celle-ci ne partit jamais…
Enfin ils arrivèrent dans une grande grotte sombre et lugubre. Des échos de la catastrophe qui se produisaient à l’extérieur….
Ils restèrent dans cet abris pendant sept jours. Pendant ces sept jours, plusieurs autres personnes vinrent les rejoindre. D’abord truc et Muche, les deux fés, Kiev, l’elfe, Kurumu, la vampire, Al, le chimérien et enfin la seule humaine du groupe : Rita. Ces onze personnes construisirent des maisons dans la grotte et chacun mit à profit son talent. Le mythe du chevaucheur leur hanta l'esprit, cette organisation veut donc le détruire ! Cinq ans plus tard, on les appelle encore les Houba-Kamas…

Chapitre 3 : La découverte du mythe du Mirage :
« -Cocolico… »
Une voie cristalline vibra dans le silence du matin léger du lac tel un scintillement d’une étoile.
« -Cocolico … Hé, espice di saucisson poilu, léveille toi, il est l’heule di se lever, les taltines di pains y sont glillés et le lait il est chauffé…»
toujours aucune réponse
« -OH, LA FAIGNASSE, LIVE TOI ! »
D’un bond, Godan Heian, 21 ans, se réveilla et se cogna contre le plafond de son lit. D’un geste vif et précis, il attrapa l’écureuil volant qui venait de le sortir d’un rêve merveilleux dans lequel il était le chef d’orchestre de la chorale de l’école maternelle du coin. Les cheveux en pétards, et des yeux de merlan frit, il fixa le rongeur.
« -Qu’est ce que tu veux, tu voyais bien que je dormais !
-oui, mais….mais… »
L’écureuil avait du mal à parler, ceci est d’ailleurs compréhensible sachant qu’il était en pleine étouffement.
« -Il y a Lita qui est dehols, elle veut ti voil… »
A ce nom si doux et si charmeur, notre chimérien se leva de son lit, lançant l’espèce de rongeur à travers les airs, et descendit les marches quatre à quatre. Du moins, il descendit les 8 premières marches ainsi, car il opta pour une descente plus facile et plus rapide pour les dernières : il tomba comme une *****. Evitant les branches de l’arbre, il atteignit enfin, la porte d’entrée où Rita l’attendait impatiemment. Rita, la plus belle fille du clan des Houba-Kamas. Blonde fraîche, jeune, et intelligente (mais pas vierge). Il l’accueillit donc en parfait gentleman, avec les cheveux en batailles, une bosse de 5 centimètres de grosseur sur le front, des bleus aux jambes et en caleçon à papillon troué par le sud. Autant vous dire, que l’humaine le regarda des pieds à la tête.
Après quelques minutes passés dans la salle de bain, il ressortit et vint s’asseoir près de Rita et ouvrit ses oreilles.
« -Godan, excuses-moi de te réveiller à cette heure mais mes recherches m’ont indiqué…
-Pfiou Godan ti sent la poule !!! » fit remarquer Thiz. Le teint rouge, le chimérien tenta de rattraper le coup.
« -Ha ha, qu’il est drôle le hamster, il ne connaît même pas certaines expressions…
-Bon bref, je te disais donc, mon appareil de détection……. »
La scientifique commença alors un interminable discours sur le fonctionnement de son appareil tout cela pour conclure…
« -Mirage est là… »
Mirage, tel une ombre, ce nom synonyme de terreur et de laideur plana dans la pièce…Instinctivement il toucha son collier en forme de plume…
« -Mirage… Elle sera là quand…
Selon mes calculs…Elle devrait être là dans 3…2…1….immédiatement » le visage de la belle scientifique à lunette, blonde se changea en un visage sévère, des cheveux d’ébènes ondulés sur sa poitrine, et une boucle d’oreille dans le nez. Cette chimérienne, aux ailes de guêpes et à la queue de scorpion se matérialisa devant Godan…
« -AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!»L’écureuil s’évanouit dans un cri de soprano très aigu, ou comme un écureuil castré, c’est comme vous voulez. De toute sa stature, elle se leva, tenant dans sa main une faux.
« -Alors Godan, surprit de me voir ? fit elle remarquer d’une voie mielleuse…
-Mirage, tes dons pour la couleur m’impressionneront toujours… Tu as donc réussit à merveille ta technique du caméléon, félicitation !
-Arrête de parler… Donne moi la clé…
-Mirage, écoute ma chère et douce Mirage, ton organisation à la noix de coco, BBPP, pour retrouver l’ombre de lumi… »
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase. La queue de scorpion fendit l’air, et il fut projeté dans la pièce. Allongé sur le flanc et à moitié sonné par la queue de ce serpent de Mirage, il ne put apercevoir qu’une main, douce, légère, blanche, lui dérober son bien le plus précieux. La plume d’argent.
« -La clé… »
Comme si elle savait ce qu’elle devait faire, elle se dirigea dans le salon. Dans un coin, elle retira un bout du parquet, qui se souleva sans résister. Ici, bien caché, il y avait une serrure. La chimérienne y introduisit la plume. Et une porte, juste à coté, bien dissimulée dans le mur, s’ouvrit. Derrière celle-ci, des escaliers chutaient vers les entrailles de la Terre. L’écureuil se releva
« -Yé, toi là, la glande pilluche… N’entle pas la dédans…
-Et pourquoi cela ? »
L’écureuil se mit alors un réfléchir. Et je vous prit, de bien vouloir vous arrêter sur cet écureuil qui réfléchit. Premièrement, en avez-vous déjà vu un réfléchir : les deux dents en avant, les joues gonflés à bloc, un sourcil relevé et des yeux exorbités…Comme s’ils allaient sortir de leurs noisettes…Enfin une ampoule surgit au-dessus de sa tête :
« -Perché il y a plein de clopoltes… »
Une brise légère souffla dans l’appartement…
Godan, encore à moitié sonné (ding dong), se releva, les deux pieds sur le sol(c’est mieux)…Des étincelles surgirent de ces membres, ses yeux, couleur de saphir fixèrent Mirage…(Cela fait peur) Aussitôt elle s’envola au plafond, mais disparut aussitôt…Ne voyant pas sa victime, les étincelles cessèrent… Il se précipita vers sa clé resté dans la fente (ceci n’a aucune signification perverse), puis il descendit les escaliers ténébreux… Au bout d’une minute, il arriva face à une seconde porte en bois, où deux gargouilles surveillaient l’entrée…Mais elle était entrouverte, de la lumière s’échappait…Il la poussa dans un couinement, comme….Comme lorsque Thiz s’était évanouit… A l’intérieur, il faisait très froid, le plafond était à 10 mètres de haut, des lampes accrochés… En réalité cette cachette est entourée de 20 mètres de béton. Sur le sol était éparpillé plusieurs choses, un véritable bordel… Sur le mur du fond, un grand planisphère de 10 mètre sur 20 mètres était peint avec un magnifique style, et des différentes couleurs représentaient chaque état que Godan avait colorié. Il y avait même une vague différence avec Elmer l’éléphant. Dans toute la pièce, différents endroit étaient aménagés : ici des maquettes des pyramide Incas, avec des costumes, des sculptures de cette traditions, des dessins de la cordillère des Andes. Ici, c’était Paris, avec une tour Eiffel de cinq mètres de haut en allumette. En tout, dans la pièce plus de 500 endroits où étaient positionnés des objets représentant la Terre, ou du moins l’ancienne Terre…1500 mètres carré d’histoire dans une grotte à plusieurs mètres de la surface… Fou ? Un peu…
Mirage réapparut devant lui…
« - Te revoilà enfin, enfin mon chère Godan, ou est le coffre ?
-Quel coffre!
-Ne fait pas l'innocent! Celui qui permet de faire fonctionner la machine!
Elle déplia sa faux. Godan prit sa lance…De longues minutes passèrent…Et ils se précipitèrent l’un vers l’autre, ce fut Mirage qui frappa la première, coup immédiatement contré par Godan qui contre-attaqua en sortant un de ses boomerangs et lui fit une profonde entaille à la jambe. Elle lui leva le pouce.
« -Pouce, attend, je remet un pansement… »
Elle sortit d’un mignon petit sac à main rose avec des peluches dessus une petite boîte verte et prit de l’intérieur un petit pansement qu’elle appliqua doucement en faisant quelque grimaces…Rage de colère, elle disparut, et contrôla de nouveaux la lumière en faisant tout disparaître, tout était noir…
« -Mirage ! tu n’as pas le droit !!! J’ai peur du noir !!! Thiz va me chercher mon doudou !
-Tout de souite mon lapinou »
Il sortit de la pièce et revint avec un petit chiffon que Godan serra très fort et embrassa tendrement.
Les ailes dépliés, Godan volait à présent, un bourdonnement de guêpe à ses cotés… Il lança tous ses boomerangs, mais ceux-ci devinrent à leur tour noir…impossible de les voir. Et de la voir. Il reçut des coups, mais elle aussi du fait des boomerangs. Du sang gicla à un endroit, recouvrant le sol noir d’un sang impur et traître…
« -Alors Mirage !!! Que fais-tu à présent ? Tu cherches un truc !!! »
Un grondement, puis le couinement de la porte fut la seule réponse… La couleur revint…
« -Alols Godan…Qué voulait-elle ?
-Je ne sais pas…Mais il semblerait que j’ai découvert l’emplacement de l’Ombre de lumière…grâce à mes recherches… Et à une chose que m’a laissé ma mère, à sa mort quand j’avais 3 ans : la plume… Si j'ai compris elle permettrait de faire fonctionner une machine!
-Je vis avec toi à mes lisques et périles si j’ai biene complis !

Ceci est l’histoire de Godan, et ceci s’est passé il y a cinq ans…Depuis, il cherche ce qu’il a trouvé, et surtout, il cherche avec force l’ombre de Lumière pour le tuer. En effet, les rumeurs l'ont ensorcelé et il pense vrament que ce mythe est à l'origine du désastre...


Godan est représentologue du passé, il représente des moments, des monuments, des personnes des temps passés grâce à des sculptures, des maquettes, des dessins ou des peintures qu’il fait et qu’il entrepose dans sa petite cachette, afin de comprendre et de garder en souvenir la vie des hommes avant l’apocalypse.

Il a aussi une drôle de passion : il répare tous les jouets qu’il trouve dans les ruines.



Il possède 5 boomerangs munit à l’extrémités d’une lame, qu’il manie avec énormément de précisions, et un barre de fer munit de lames aux extrémités également et pouvant se tordre à volonté sous la pression de la gravité.
De plus, il possède une moto de l'ancien temps fonctionnant à l'énergie solaire grâce à Kurumu, et une mongolfière pouvant aller à 210 km/h grâce à des moteurs sous la coque.
Enfin, le collier d'argent en forme de plume, qui est en réalité une clé permettant l'accès à "son centre de travail", une boîte, que détient Eanna et contenant de nombreux objets bizarres et un photomatron...