Apocalya
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilEntréePortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

Partagez | 
 

 Photomaton et fraternité [Eanna pv Godan]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Godan
ll ~> Administrateur <~ ll
Godan

Masculin Balance Coq
Messages : 545
Calyas : 11031
Age : 30

Nom : Godan
Âge : 25
Taille : 1m55
Race : Chimérien
Localisation : Falaises d'Etretat, France
Pouvoir(s) : Il contrôle la gravité et l'attraction terrestre mais celle-ci ne peut se faire que sous certaines conditions.
Affinités : Eanna: Soeur

Topics Rpg : ♦️ Photomaton et fraternité Pv Eanna
♦️ Journée d'hiver ensoleillée Pv Sen
♦️Dans l'enfer blanc Pv Aliénor

Photomaton et fraternité [Eanna pv Godan] Empty
MessageSujet: Photomaton et fraternité [Eanna pv Godan]   Photomaton et fraternité [Eanna pv Godan] Icon_minitimeMer 13 Jan - 0:06

« Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver… Boule de neige, et sapins blancs, et bonne année grand-mère !!! ouiiiii !!! »

La nuit avait étendu son grand manteau de strass et de paillette sur la Terre… Les journées étaient courtes, le froid rongeait les doigts de tout être, s’ils en disposaient, sinon ils tremblaient de tout leur être, ils tremblaient tellement que nombre de vers se retrouvent... un peu n’importe où, du fait de leur ressemblance troublante avec un vibromasseur par ces journées... Le clapotis des vagues étaient le seul bruit, la seule musique, qui régnait ce soir, avec, au loin, une vieille chouette hululant et braillant comme une folle, ces chouettes dont vous n’avez qu’une seule envie : les traverser avec une balle en plombs pour qu’elle vous laisse enfin dormir. Un autre bruit, plus discret, plus doux, tel du coton tombant doucement au sol, persistait, la neige. Cela faisait près d’une semaine qu’il neigeait. Sur la côte, trente centimètres de neige recouvraient la Terre désolée de vie. En bas de la falaise d’Etretat, des fines couches de glaces flottaient et venaient s’écraser sur le calcaire après avoir fait un long périple à travers la mer. Et oui, telle était un hiver dit « normal » en l’an 2237, après avoir succombé aux catastrophes naturelles.

Godan, à la sortie de la grotte, un pied pendant vers les ténèbres de l’eau obscure, entre ses mains expertes et agiles, une poupée se faisait rentrer une aiguille dans son corps. Par cette aiguille, un filet rouge tombait vers les entrailles de la poupée. Non, il ne tyrannisait pas Kurumu grâce à une poupée vaudou du nom de Raymond, à l’inverse, il réparait une jeune poupée, aux tresses déchiraient par le temps et usées, qu’il avait trouvé dans un immeuble de Bordeaux. Au péril de sa vie il l’avait tiré des papattes de méchantes souris psychopathes qui avaient décidé de la mettre en sacrifice à la Déesse Machinoutitchuc (vous remarquerez que les dieux ont toujours des noms très bizarres) le soir même pour ramener du gruyère dans le réfrigérateur de la commère du coin… Pauvre poupée. Sans Godan, elle serait à cette heure dans les pattes et les crocs acérés d’un chat fainéant et pataud du nom de Garfield qui la prendrait pour une pelote de laine rouge. Ainsi, il la réparait. Son visage de tissu avait été bien lavé, retrouvant les belles couleurs roses de ses joues pulpeuses, sa robe rouge à fleurs blanches et des petits souliers de danse tout mignon, tout trognon, tout chou et tout rose… Soudain, un coup de vent terrible souffla, sifflant dans la roche calcaire (le pire cauchemar d’une machine à laver : entendre le calcaire siffler !) Et la poupée tomba. Mais fait inhabituel, on n’entendit pas la fameuse onomatopée « plouf », distinctif d’une chute d’un objet dans l’eau profonde créant un bruit sourd en un claquement, suivit d’autre petit claquement, différent du « Bloup »qui est le bruit d’une déjection aérienne par la voie du sud dans cette même eau. Après libre à vous d’imaginer un « plouf » suivit d’un « bloup », après tout, même une poupée peut avoir une légère envie de lâcher du leste par le pot d’échappement. Bref revenons ensemble à notre élément perturbateur : la chute sans plouf de la poupée que nous appellerons Bloup. Godan était effrayé à l’idée de l’avoir perdu… La brume voilait l’eau, il ne savait même pas si elle savait nager ! Qui sait, cette poupée avait peut-être appartenue à Pamela Anderson ! Bloup, courant sur la plage, le vent dans les cheveux, s’extasiant devant la beauté de la caméra, simulant même, une bouée en forme de coin-coin autour de la taille… Un fait pour le moins inattendu, voir inopiné, se produisit devant les yeux de Godan : la poupée, sortait de la brume en volant ! Après s’être tapé la tête deux ou trois fois contre la paroi, provoquant de ce fait l’introduction du calcaire dans une plaie qui apparaissait et ainsi une inflammation brûlante provoquant de la fumée sortant de son crâne, non il ne pensait pas à la relativité et le paradoxe des clases moyennes à la dérive du XXI ème siècle, et après avoir jeté le petit bâton de papier remplit d’herbe que Kiev, le médecin du clan des Houba-Kamas, lui avait donné contre le stress, un très bon remède selon lui mais qui aurait pour effet qu’il chante « on ira, ou tu voudras quand tu voudras… » lors des pleines lunes, le chimérien remarqua alors un être de 5 mètres de long pour 2 de large, volant vers le ciel et rasant la paroi avec Bloup dans le bec (vous avez déjà eu un pet dans la bouche ? Faudrait que j’essaye…Bref revenons à notre histoire qui, à ce rythme, n’avance pas !) L’être possédait une paire d’aile dont l’envergure dépassait la surface d’une maison, une tète énorme se terminant par un bec cruel tenant donc Bloup. De la fraîcheur émanait de son corps, qui était d’ailleurs, entièrement constitué de glace : un dragon des glaces… (Goût vanille, chocolat et pistache… ) Ces êtres n’apparaissent uniquement lors de grandes tempêtes de neige. Godan était terrorisé ! Mais la plus grande question qui hantait sa petite cervelle était, pourquoi un dragon voudrait de sa poupée ? A l’inverse, pourquoi Godan avait besoin de cette poupée ? Pour la même raison : pouvoir jouer avec elle à la dînette et pour dormir avec les soirs où il fait très noir.

Dans un cri strident la bête s’éloigna… Lorsque d’autres cris autant stridents, ce sont les mêmes bruit que les souris avaient poussaient quand elles avaient constaté la disparition de Bloup, mais en plus fort, répondirent à l’appel, suivit d’un autre, plus grave, plus bête, comme le cri d’un cheval qui rigole. De la brume, quatre grands dragons de glaces apparurent avec sur l’un d’entre eux, Al, le meilleur ami de Godan chevauchant une des indomptables bêtes et faisant de grands signes à Godan pour qu’il les rejoignent. Aussitôt dit, aussitôt fait, Godan s’envola et vint s’agripper à une des créatures, heureusement qu’il avait des gants et une veste chaude. Ainsi, pendant un long moment les cinq bêtes volèrent au-dessus de la Mer de la Manche, en direction des côtes Anglaises dans le froid, le vent et la neige…
« -Al !!!!!! Qu’est ce que tu fais ?!
-Il y en a un qui m’a volé mon canard en plastique !!! »
Sur le moment, Godan ne comprit pas totalement la gravité de la situation… Al avait du recevoir un coup sur la tête…
« -Et toi !
-Ils m’ont volé une poupée !!! »
Sur le moment, Al ne comprit pas totalement la gravité de la situation… Godan avait du recevoir un coup sur la tête… Dans les airs, ils s’échangèrent comme cela des paroles en criant pour se faire entendre. C’est alors que d’autres cris de dragons des neiges, 11 pour être précis, se mirent à crier derrière eux ! Mais ils n’étaient pas seuls (d’un sens c’est normal vu qu’ils sont onze…) Des ombres terrifiantes étaient montés sur les monstres volants, des humains de l’ancien temps : des mutants. Armés jusqu’aux ongles, ils crièrent et commencèrent à tirer à la carabine sur les chimériens… La chasse aux canards avaient commencé ! La course poursuite était terrible, mais ces idiots de mutants visèrent mal, ou presque, les deux dragons sur lesquelles étaient les deux membres de Houba-Kamas furent tués (100 points) provoquant la chute des deux héros… Dans l’eau… PLOUF ! Nous rencontrons de nouveaux ce mot. D’ailleurs en changeant plusieurs lettres on obtient : Fou, Flou, Loup, Pou, Poul, pouf… Un loup fou voyant flou plein de poux mangea une poule à la loupe sur un pouf et plouf… Bref, revenons à notre histoire…
Al et Godan ne pouvait plus respirer, l’eau entrait partout, même entre les doigts de pieds, mais quelque chose les entraînait vers le fond : le manque de force et le découragement… Ils se noyaient… Un grondement sourd se mit à rugir alors, provenant du fond de la mer… Une ombre inquiétante s’approcha, tellement inquiétante que la peur redonna du courage aux deux zéros ! Ils nagèrent vers la surface en échappant le plus vite possible aux monstres du fond de l’eau ! Mais ce monstre les rattrapa, les empêchant de respirer cet air si doux ! Il leur prit les pieds, Al et Godan crièrent provoquant la remonté de plusieurs petites bulles, BLOUP ! Enfin, ils se regardèrent une dernière fois, et décidèrent ensemble, main dans la main, de regarder leur dévoreur, leur tombeau pour la dernière fois, les yeux dans les crocs… C’est alors que l’être terrifiant de 6 mètres de long les engloutit ! La fin de Al et Godan…

« - Je vais mourir ! Je vais mourir ! Je suis mort ! Je suis mort !
- Rho ! Tais-toi, tu permets qu’elle me digère en paix !
- Pardon… Al… C’est qui « elle » ? Et pourquoi on sent l’air, et mon jean est mouillé !
- Tu as lâché les vannes ?
- Non ! Mais attends un peu… »

Et oui ! Nos héros n’étaient pas morts ! Ils étaient bel et bien vivants à la surface… Avec une tortue de mer qui mordait les pieds des deux chimériens… Secouant leurs pieds pour la faire lâcher, ils se résignèrent. C’est alors que une idée vint d’Al. Il transforma son pied en peau de limace, provoquant chez la petite tortue une indigestion d’escargot. La petite carapace de trente centimètres de diamètre remonta à la surface en flottant doucement… Comme deux braves, les chimériens montèrent sur la carapace, en se serrant, et munit du bâton de Godan et d’un bout de bois qui flotte, ils ramèrent jusqu’en Angleterre ![color=cyan] virent la côte, et ils respirèrent enfin, sur le sable mouillé et enneigé du rivage. Al prit la petite tortue morte…

«- Merci petite tortue, je te remets ta liberté, VOLE PETITE TORTUE ! »
Il lança dans les airs la tortue qui, et ceci est mathématique, retomba dans l’eau dans un « plouf » significatif… Godan regarda Al d’un air désespéré mais préféra ne rien dire devant tant de bêtises ! Le courant la ramena, et en signe de sympathie, Al la prit dans son sac à dos… Ils commencèrent à marcher, pour retrouver le canard en plastique et la poupée… Il était 7 heures du matin et le soleil commençait à peine à effleurer la brise. Ensemble, ils décidèrent de se rendre à Londres. Pourquoi Londres ? Pour la simple et bonne raison que des mutants par milliers y rodent, et avec un peu de chance, ils retrouveraient là-bas leurs joujoux.

Ils marchèrent et marchèrent et marchèrent, dans la glace, le froid et le vent. La neige leur rentrait tel des seringues dans la peau du fait de la sensibilité de celle-ci lors de basses températures. La neige, que de la neige, partout sur le chemin. Ils arrivèrent au-dessus d’une colline, le paysage était magnifique, les oiseaux volaient dans le ciel assombrit. Au loin, un troupeau de vaches sauvages broutaient en paix. Mais une odeur nauséabonde remplit peu à peu leurs narines…

«- Al … C’est toi qui a pété ?
- Non, si c'était moi, ça sentirait comme ç…
- Non ! Pas la peine, merci… »
C’est alors qu’une épaisse brume couva toute la vallée, l’odeur s’amplifiait…
« -C’est peut-être les vaches… Tu savais qu’une vache qui pète pollue plus qu’un gros camion ?Et oué ! C’est qui le roi de l’info ! »
Au loin, on entendait les vaches s’ébrouer et hurlait, quelque chose leurs faisait peur…
« - Al… Tais-toi et cours ! »
Mais ils n’eurent pas le temps d’avancer, une main leur agrippa les pieds, face contre neige, un grondement terrifiant emplit l’air…
« -Godahahahahan !!!! Tu crois queeeeuh c’est le fantôme de la tortue quiiiii réappppaaaaaarait !!!!!! »

Une ombre se mit au-dessus d’eux, et la tête se rapprocha, doucement. Elle se rapprocha tellement qu’on sentit son haleine. Elle huma l’air. Godan et Al virent alors leur attaquant… Un ours. Un ours sur un corps très costauds d’Homme. Bref, un béorite, bête des glaces et empereurs des neige. Ils étaient seul à être capable de survivre à ce froid, ils étaient seul à pouvoir trancher une tête d’Homme d’un seul coup de patte… La bête se releva, faisant grincer son habit de cuir, il hurla de tout son corps et nos deux héros n’eurent pas besoin de se concerter. Ils se retournèrent et coururent le plus vite possible ! Evidemment, en voyant cela, l’ours tenta de les décapiter avec une hache. On ne voyait pas à 1 mètre, Godan avait perdu de vue Al. C’est alors qu’il entama la descente de la côte, et tel un boulet, tomba et roula jusqu’en bas. En bas, un deuxième béorite l’attendait, et à son tour tenta de l’agripper. Mais rapide comme l’éclair il s’écarta. Il recommença à courir toujours coursé par l’homme-ours. Il s’écarta alors, comme s’il tombait sur le coté, et fit un croche-patte au béorite qui s’écroula. Mais pas de temps à perdre, il fallait recommencer à courir. Courir, courir et toujours courir, contre la mort… Il ne voyait pas où il allait, les béorites criaient, on pouvait en distinguer environ une vingtaine. Il courait, courait toujours et encore plus vite, lorsqu’il trébucha sur autre chose… Une vache. Oui, une vache, mammifère quadrupède de la famille des vertébrés. Mais celle-ci n’avait plus que trois pattes, aucune tête pendait à l’avant, et elle était rouge… Non, ce n’était pas la vache qui rit, mais une vache qui rit pô. Elle était morte… Le brouillard se dissipa que très légèrement, et le chimérien comprit à l’instant… Le troupeau d’une cinquantaine de vache sauvage était entièrement décimé. Enfin, le brouillard se dissipa d’un seul coup, dévoilant, à l’intérieur des carcasses les béorites… Et Godan était au milieu de ce groupe de carnivore assoiffés de sang… Ils approchaient, doucement, tout doucement… Une illumination éclaira alors la cavité caverneuse du ciboulot de Godan… SON POUVOIR ! Il se mit en place, correctement, et les étincelles rouges commencèrent à crépiter… Les yeux de Godan furent rapidement rouge, il hurla et ria comme les sorcières… Il s’apprêta à lancer son sortilège lorsque tout s’arrêta… Une mauvaise connexion sans doute… Mais se fut tout autre chose qui avait stoppé le pouvoir. En effet, les étincelles avaient fait fondre la neige, et Godan se trouvait juste au-dessus d’un petit ruisseau remplit de Galet. La totalité de son pied ne touchait plus le sol !
«-Bon… Il ne me reste plus qu’une solution… »
Il fit une petite danse de claquettes… Mais les bêtes continuaient à avancer… Suivit un tour de jonglage de boomerangs, d’une apparition d’une fleur dans la neige et d’une danse dans l’eau… Mais rien n’y faisait. Il ne pouvait pas s’envoler, le froid risquait de glacer ses ailes fragiles… Une seule solution persistait : se battre contre les démons, sauf si…
« -GODANNNNNEUH !!!! Pousse-toi !!!!!!! »
En haut de la colline déboulait un boulet glissant sur une carapace de tortue poursuivit par un béorite… Al heurta Godan, qui monta sur la tortue et ils traversèrent ainsi tous le troupeau de carnivores… Nos deux chimériens en profitèrent pour faire plein de grimaces pas belle vilaine, les obligeant à se retourner en arrière… Une fois ces bêtises faîtes, ils se retournèrent au détriment de leur nez : ils heurtèrent un arbre… Ce même arbre plia, plia, plia, et tomba sur le sol. Un sol ? Enfin, ce qui paraissait être un sol, ainsi ils tombèrent dans un cri de terreur dans une cavité profonde avec en contrebas une rivière…
Non, ils étaient toujours vivants… Ils regagnèrent rapidement la berge, à la sortie de la cavité pour se retrouver à l’extérieur. Ils étaient gelés, et dans à peine une heure la nuit allait tomber…
« -Al, il va faire nuit, tu devrais aller chercher à manger, je vais nous confectionner un igloo…
-Tu sais faire un igloo toi ?
-Bah oui, à Ramacittà dès l’age de 3 ans on nous apprend à en faire !
[i]- Ah, et pourquoi cela ?
- Je te rappelle qu’à Ramacittà il n’y a pas de végétation sauvage très grandes… Donc peut pas faire de cabanes dans les arbres… Bon, ensuite à Ramacittà il y a plein de neige ! C’est dangereux la neige, donc pour survivre dès la plus tendre enfance on nous apprend chez les scouts à en faire !
- Tu as été scout toi !
- Change pas de sujet veux tu ! Mon prof m’avait même offert la médaille du plus gros et beau tas de neige bien sculpté en forme d’igloo qu’il n’ai jamais vu ! Puis il m’a offert celle du plus bel abrutit qui n’ai jamais existé : j’avais allumé un feu dans l’igloo, sans cheminée !»
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Al partit à la cueillette, avec sa tortue morte porte-bonheur, et Godan commença la conception de l’igloo à l’aide de ses boomerangs et de son pouvoir, heureusement c’était de la terre sous ses pieds… Puis, en une heure à peine l’igloo, avec une cheminée de terre, fut prêt à accueillir deux personnes… Al y ajouta sa touche personnelle : Il la recouvrit de liquide de limace puis y colla de la terre. De ce fait de loin, on aurait dit simplement une butte.
Une heure plus tard…
Nos deux amis mangeaient des châtaignes grillées sur la cheminée, sauf la tortue qui pourrissait, elle n’en voulait apparemment pas. Le feu éclairait la petite demeure lorsqu’ils entendirent à l’extérieur un bruit suspect…

Revenir en haut Aller en bas
http://metalia-rpg.forum-actif.net/forum.htm
Eanna
ll ~> Administrateur <~ ll
Eanna

Féminin Scorpion Coq
Messages : 606
Calyas : 11221
Age : 30

Nom : Eanna Lycaea
Âge : 17
Taille : 1m61
Race : Fille Louve
Localisation : Au coeur de la tempête, portée par des courants aériens, à la poursuite de nouveaux horizons.
Pouvoir(s) : Du fait de ses origines atlantes, Eanna est en réalité dotée de deux apparences : celle d'une humaine et celle d'une louve Alpha blanche (c'est à dire d'une créature colossale). De plus, elle est capable de se changer en courant d'air.
Topics Rpg :
« Enfants du Ciel »
▪️▪️▪️ Elphos

« Photomaton et fraternité » ▪️▪️▪️ Godan
« Le meilleur des mondes » ▪️▪️▪️ Aliénor
« Un scintillant morceau de réalité... » ▪️▪️▪️ Le Chevaucheur d’Ombre et de Lumière

4/4 : Saturée !



Photomaton et fraternité [Eanna pv Godan] Empty
MessageSujet: Re: Photomaton et fraternité [Eanna pv Godan]   Photomaton et fraternité [Eanna pv Godan] Icon_minitimeVen 30 Avr - 19:16



    Le général Jean-Louis-David Bigandsmall observait l’objectif à atteindre d’un œil de propriétaire. Il fallait dire qu’il était connu pour ses talents militaires et ses façons d’agir très expéditives. Eh ! Ce n’était pas pour rien qu’il était monté en grade si rapidement ! Il avait terrassé un escadron de scolopendres en une nuit, seul et isolé de ses compagnons, anéanti des bataillons de mantes religieuses avec mille hommes seulement et écrasé deux milles moustiques avec son commando Groseille d’Or. Il faut préciser que le Général Jean-Louis-David Bigandsmall faisait un fait partie d’un peuple très très très très… petit. Deux millimètres de haut, très exactement. Les Minimoys. Et parmi eux, J-L-D était un grand homme.

    Bref, passons. Aujourd’hui, il était à la tête d’une troupe de jeunes soldats encore frêles et jouvenceaux qu’il devait former au plus vite, en prévision de l’éminente guerre contre le peuple des Fourmilières Septentrionales. Les cheveux au vent, le regard vif, un cigare-champignon planté dans la bouche, J-L-D se tourna alors vers un de ses subordonnés et lui lança d’un ton supérieur :

    « Lieutenant ! A combien de temps nous situons-nous de la cible ? »

    Le jeune ouvrit la bouche avec incompréhension, le fixa quelques instants puis se mit au garde-à-vous en fermant les yeux.

    « Ben, ça dépend de ce que vous définissez comme cible, mon général ! »
    « Enfin ! Cette grosse butte, là-bas, vous ne voyez pas ? »
    « Où donc, mon général ? »
    « Juste devant votre nez, tudieu ! »
    « Franchement, mon général… »
    « Mais cette grosse motte ! Ce tas de terre ! Cette masse informe que la lune éclaire de sa face livide ! »
    « Vous faites de la poésie, mon général ? »
    « Eh bien, à mes heures perdues, je dois dire que… » commença le vieux Minimoy en caressant sa barbe fleurie (oui, c’était une mode, à cette époque) avec fierté. Puis il reprit son teint rougeaud et un nerf palpita furieusement à sa tempe. « SOLDAT NE CHANGEZ PAS DE CONVERSATION ! VOUS NE VOYEZ PAS CET ESPECE D’IGLOO A L’HORIZON ?!! »

    L’autre se gratta son menton pointu avec anxiété (si ça continuait, il allait finir par perdre son grade, J-L-D était également connu pour ses fureurs…titanesques). Puis il écarquilla les yeux en apercevant une espèce de silhouette immense, si immense qu’il ne l’avait pas distinguée du premier abord.

    « Oh ! Ooooh ! Oh ! Oh, mon général ! Ca y est, je la vois, cette grosse butte, je le vois, ce gros tas de terre, je la vois cette masse informe que la lune éclaire de sa face livide, je le vois cet igloo ! ».
    « Bien, lieutenant, je pensais que vous ne seriez pas capable de discerner un cafard dans un couloir. Bon, à présent, dites-moi, à combien de temps en sommes-nous ? »

    Le lieutenant sortit un drôle d’instrument en bois de sa poche, une sorte d’outil de mesure qui laissait échapper par moment d’étranges bulles bleues. Il le colla à son œil et finit par annoncer d’un ton fier :

    « A pas moins de trois heures de route, à vol de bourdon, mon général ! »
    « Bien. » dit l’autre en se lissant la moustache. « Rassemblez les troupes ! Nous allons procéder à l’appel général ! »

    Le lieutenant se mit au garde-à-vous une seconde fois et courut dans la jungle d’herbes hautes en hurlant de toute la force de ses petits poumons :

    « RAAAASSEMBLEMENT ! LE GENERAL JEAN-LOUIS-DAVID BIGANDSMALL DEMANDE LE RRRRAAAASSEMBLEMENT ! »

    De petites têtes ébouriffées s’extirpèrent de leur place de guet et un bon millier de Minimoys finit par courir en tout sens et de bousculade en bousculade, ils se regroupèrent en rangs bien serrés devant le J-L-D qui se frottait les mains de satisfaction.

    « Très bien ! Réunion d’état major ! Jean-Philippe ? »
    « Présent ! »
    « Jean-Luc ? »
    « Présent ! »
    « Jean-Martin ? »
    « Présent ! »
    « Jean-Michel ? »
    « Présent ! »
    « Jean-Paul ? »
    « Présent ! »
    « Jean-Marc ? »
    « Présent ! »
    « Marty ? »
    « Heu… »
    « Quoi, où est Marty ? »
    « Ben c’est-à-dire que… »
    « QUOI ?! »
    « Je crois bien qu’il a encore trouvé des feuilles de salsepareilles et puis… »
    « RRRRAMENEZ-LE MOI ! »
    « Oui, mon général ! »

    Les troupes se dispersèrent à nouveau et, bientôt, un petit bonhomme d’un millimètre et demi à peine fut amené devant le général, par la peau des fesses.

    « MMMMAAAAAARTY ! »
    « O… O… Oui mon généra…ral ? »
    « ESPECE DE GOINFRE ! NE VOUS AVEZ-JE PAS DEMANDE DE FAIRE LE GUET ? »
    « Mais, mon général, j’ai pas envie l’air d’un homosexuel ! »

    Désarçonné, J-L-D le regarda d’un œil morne et articula en contenant difficilement :

    « D’un… D’un homosexuel ? »
    « Ben, vous m’avez pas demandé de faire le gay ? »
    « FAIRE LE GUET, CA VEUT DIRE GUETTER, CRETIN ! »
    « Aaaah, guetter ! »
    « Pourquoi ne suis-je entouré que d’imbéciles… » gémit J-L-D en se frappant le front avec désarroi.
    « Vous pleurez, mon général ? »
    « NON, JE NE PLEURE PAS ! POSTE A6 9, MARTYYYYYY ! »
    « O…ou…oui, mon général ! »

    Il partit pour revenir immédiatement, à toutes jambes.

    « Heu… Excusez-moi, mon général, mais c’est où, le poste A6 9 ? »
    « C’EST L’ENDROIT PREVU, DEMEEUUUURÉ ! »
    « Ah, bien sûr ! »

    Il repartit aussitôt en hurlant de toutes ses forces :

    « OUUUH OUUUUH, ENDROIT PREVU ! »

    J-LC soupira une bonne fois pour toute et se tourna vers le lieutenant en secouant la tête d’affliction…

    « Jean-Philippe, vous savez, je n’aurais jamais dû engager ce type. »
    « C’est trop tard, mon général, on ne peut pas revenir en arrière ».
    « Je-sais-! »

    Bientôt, une sonnerie étrange retentit de la poche du général. Il sortit un genre de talkie-feuille qui vibrait en tout sens. Une chenille, accrochée dessus, bondissait et se tortillait de façon à faire bien sentir à J-L-D qu’il s’agissait d’un appel important.

    « Tiens, je ne me souvenais pas de l’avoir mis en mode vibreur. Ah, c’est ma mère ! Heu… Non, en fait, c’est Marty… Euuff… »
    « Cafard débile à chenille majestueuse, vous me recevez ?!! »
    « Ciiinq sur ciiinq, cafard débile… Qu’est-ce qui se passe encore ? »
    « Bahhh… Je peux pas me poster à l’endroit prévu… »
    « Eeeet pourquoi ça ? »
    « Ben, y a un panneau où c’est marqué « accès interdit », alooors, heuuu, beeeen… »
    « Et ça, ça t’empêche de passer, ça ? »
    « C’est-à-dire que bahhh… »
    « Marty, quand tu vas revenir, je vais t’en foutre une, tu t’en souviendras toute ta vie… »
    « Si vous vous voulez, je peux le faire pour vous, mon général… »
    « S’il te plaît, oui… »
    « SSBAFFF SSSBAF, SBAFSBAFSBAFSBAFSBAF ! Oaïeaïeaïeaïeaïeaïe… »
    « C’est bon, tu as eu ta dose. »
    « Merci… »

    Quelques heures plus tard, l’armée de Minimoys se déplaçait discrètement vers la grande butte éclairée par la lune, guidée par Marty l’éclaireur. Au bout d’un temps assez conséquent, ils arrivèrent au bas de l’igloo qu’ils considérèrent comme une montagne immense. J-L-D hurla alors :

    « RRRRESTEZ DISSSSCREEEEETS ! »
    « OUI, MON GENERAL ! »
    « J’ai dit restez discrets, bande de mollusques !!! »

    La troupe de Minimoys avança alors à pas de velours vers la grande butte. Soudain, il y eut comme un immense tremblement de terre ! Les petits êtres perdirent tout à coup leur sang-froid et coururent en tout sens comme s’il s’agissait d’une deuxième apocalypse. Jean-Philippe et Marty semblaient les plus paniqués, tandis que J-L-D, les surplombant tous du haut d’une marguerite, hurlait en faisant de grands gestes impérieux :

    « SSSSSILEEEEENCE ! PAS D’AFFOLEMENT ! C’EST UN HUMAIN ! A COUVERT, A COUVERT ! »

    Ils se jetèrent alors tous dans les feuilles mortes et les herbes hautes, tremblants et palpitants de terreur… Une grande ombre noire recouvrait leur espace vital et le général mâchouillait son cigare avec fureur. Déjà qu’on installait cette sorte d’igloo sur LEUR territoire, il fallait en plus que d’autres humains irresponsables viennent y causer des cataclysmes ?! C’était absolument éhonté !

    Il y eut alors un moment de silence, un looong silence, assez inquiétant pour tout dire, mais J-L-D en profita pour marmonner dans son talkie-feuille :

    « Chenille majestueuse appelle fourmi consciencieuse, dites-moi soldat, que voyez-vous ? »
    « Huuumm… Difficile à dire, mon général, c’est grand, mais finalement assez petit si on compare avec des tailles humaines moyennes… Ca semble féminin… C’est habillé en bleu, aussi, oui, en bleu… Hummm… Pas grand-chose à dire, mon général, c’est une humaine, quoi. »



    Eanna avait posé son Moeve après de longues heures de vol. A vrai dire, si elle avait su qu’elle se trouvait à proximité de Londres, elle serait sans doute partie ailleurs… Mais il y avait cette fumée qui s’élevait en arabesques dans les airs et cette irrépressible odeur de nourriture… Elle était affamée.



    « Mon général, si l’heure de notre mort était proche, est-ce que vous m’autoriseriez à le signaler ? »
    « Lieutenant, il ne faut jamais être défaitiste de cette manière ! Tant que nous ne sommes pas morts, il y a de l’espoir ! Hum. Et d’ailleurs, pourquoi me demandez-vous ça ? »
    « Je ne voudrais pas être défaitiste, bien sûr, mon général, mais vous savez en fait, cette humaine se dirige droit sur nous. »
    « BRRRRRRANS LE BAS DE COMBAAAAAAAAAAAAT ! »
    Le lieutenant Jean-Philippe se raidit à l’autre bout de son talkie-feuille, les tympans vibrants d’un tumulte effroyable. C’est à peu près à partir de cette époque que ses camarades le surnommèrent affectueusement « J-P dur d’oreille ».

    Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’expliquer ici le bazar terrible qui régna un moment dans les troupes Minimoys. Eanna marchait tranquillement, insouciante des petites créatures qui évoluaient en hurlant entre ses pieds. Finalement, le silence finit par se faire entre les herbes hautes… J-L-D, seul, se releva en s’époussetant. Le danger s’éloignait peu à peu vers la cible, c’est-à-dire la grande butte toute noire. Fulminant et grondant, le général Bigandsmall vit bientôt la moitié de son cigare s’évaporer dans la nature… Alors, il siffla puis hurla à nouveau :

    « COCCINELLE DE COMBAT ! AU PIED IMMEDIATEMENT ! »

    Immédiatement après cette injonction, Rantanplan – sa fidèle compagne rouge à pois noirs – arriva à toute vapeur et se posa docilement à ses côtés. Il est bon de toucher deux mots sur les moyens de locomotion des Minimoys. Généralement, ils utilisent les coccinelles. Si nous, à une époque, possédions le permis à douze points, eux, comptabilisaient les pois de leurs insectes. Exemple :
    « TRRRRRIT ! [sifflet d’un policier] Vous là-bas ! Stoooop ! »
    « Qu’y a-t-il ? »
    « Z’avez pas le sentiment de voler trop vite, et à trop basse altitude en plus de ça ! Vous vous rendez compte ! Si vous volez à dix millimètres plus bas, vous pouvez vous heurter à des mantes religieuses à tout moment ! J’vous enlève deux points, inconscient ! »
    « Maiiiieuuuh ! M’sieur l’agent, si vous m’enlevez tout ça, je devrais faire un stage pour tous les remettre ! J’aurais plus qu’un pois sur ma coccinelle ! »
    « Fallait y penser avant de faire vos bêtises ! »
    Bref, revenons à J-L-D.

    Chevauchant Rantanplan avec une prestance sans pareille, une fringance digne d’un chevalier moyenâgeux partant au secours d’une donzelle en détresse (sauf qu’en l’occurrence, il n’y avait aucune donzelle en détresse et que le valeureux chevalier en question n’était qu’un Minimoy de deux millimètres à moitié allongé sur une coccinelle), bref, chevauchant Rantanplan comme il pouvait, Bigandsmall hurlait dans son talkie-feuille en postillonnant à au moins quatre millimètres aux alentours :

    « COCCINELLE A POIS A CAFARD DEBILE, VOUS M’ENTENDEZ ?! »
    « Tcchhhh… Coccinelle à pois, ici cafard débile, dites, vous ne sauriez pas où est passé chenille majestueuse ? »
    « C’EST MOI, CHENILLE MAJESTUEUSE, CRRRRRRETIN ! »
    « Nom d’un petit bonhomme, je ne savais pas qu’une chenille mutait en coccinelle en sortant de la chrysalide ! » s’écria Marty d’une voix ahurie.
    « Parfois, je me demande si tu le fais exprès, mon vieux. JE SUIS LE GENERAL BIGANDSMALL, MONTE SUR UNE COCCINELLE, C’EST PLUS CLAIR, MAINTENANT ?! »
    « Ouiouioui ! » lança l’autre en tremblant de tout son corps.
    « Bon. Avons-nous essuyé des pertes ? »
    « Non, mon Général, nous sommes tous sains et saufs, un peu amochés, certes, mais sains et saufs ! »
    « Bon, rassemblez-moi les troupes valides, et appelez la cavalerie aérienne, nous allons nous mettre à l’assaut de cette humaine, puis nous attaquerons la grande butte ! AU GALOP, MARTY ! TERMINE ! »
    « Ouiouioui, mon Général, reçu, cinq sur cinq ! »

    Inutile de vous décrire, chers lecteurs, cette nuée de coccinelles qui finit par submerger les noirceurs de la nuit et qui fond sur la silhouette bleue d’Eanna qui n’avait certainement rien demandé de tel.

    « TORPILLEEEEEEZ ! » hurlait Bigandsmall tandis que des milliers de groseilles s’écrasaient sur la jeune fille qui n’y comprenait goutte.

    Affolée, bombardée de toute part, Eanna prit ses jambes à son cou et se retrouva bientôt tambourinant à la porte de l’igloo tout en criant d’une voix paniquée :

    « Ouvrez-moi, ouvrez-moi ! Au secours ! »

    J-L-D, lui, se frottait les mains avec satisfaction.

    « Très bien, nous aurons l’humaine et la grande butte en même temps ! D’une groseille deux coups ! »

    Je pense qu’il est temps à présent de remettre le flambeau à mon partenaire RPG. A dire vrai, s’il n’ouvre pas la porte, Eanna finira certainement ensevelie et définitivement morte sous un tas de groseilles. Pour le bien de mon personnage, pitié !
Revenir en haut Aller en bas
 

Photomaton et fraternité [Eanna pv Godan]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Sauvetage à haut risque [Alister pv Eanna pv Alice pv Kibo pv Heath pv Arusfur pv Elphos pv Sen avec Light et Godan en MJ]
» Le meilleur des mondes [Aliénor pv Eanna]
» « Enfants du Ciel » [Elphos pv Eanna]
» « Un scintillant morceau de réalité… » [C-O Light pv Eanna]
» Les méchants de Godan
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Apocalya :: ♦ Rpg :: • RPG : ♦ Le monde de la surface • :: Europe :: Le Nord :: Londres-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit