Côte est - Los Angeles [pv Dazio, Angela, Kibô]

Cela faisait des jours et des jours que Mitsumaru marchait dans le désert. Il errait dans le désert sans but précis, si ce n'est de trouver une ville. En effet, l'eau commençait à manquer. La fatigue n'avait pas de place dans le cœur de Mitsumaru. Dans sa quête de l'indéfini absolu, il ne fallait autre chose que la force. Ses jambes avançaient sans faillir, foulant le sable ardent. Mitsumaru n'avait jamais montré que détermination et ce que l'on nomme courage. Sa volonté était sans faille. il chercherait jusqu'a trouver, et ce, par-delà même l'espace et le temps, qu'il contrôlait. Soudain, à l'horizon se profila dans le vide chaud et orangé une sorte de tour. La ligne d'horizon devint bleue et l'air se rafraichit. Mitsumaru continua d'avancer à travers les vents chauds et ensablés. Alors que l'horizon bleu devenait vivant et se mouvait lentement, au sol se dessinèrent des traces de pas. Mitsumaru se mit a les suivre. Puis il arriva devant l'océan.
A quelques dizaines mètres de la plage baignait le sommet encore émergé de ce qui fut un gratte-ciel. Sur le toit de ce gratte-ciel était assis, regardant l'infini horizon, une silhouette.
Mitsumaru balaya les environs du regard. quelqu'un venait également par ici, du nord. une silhouette petite et gracieuse. Mitsumaru décida d'attendre.

Angela c’était rendue sur le continent Américain, ou du moins ce qu’il en restait. Elle aimait ce qu’avait été ce continent, il avait été le plus puissant de tous, pendant de longues années. D’après les informations qu’elle avait pu collecter. Elle espérait en savoir plus sur ceux qu’ils avaient appelé Los Angeles, elle pensait aussi trouver des informations sur Léo, peut être qu’il était passé par la ville des Anges. Elle ne savait pas vraiment comment elle allait la trouver, cette ville qui devait être dévastée comme toutes les autres.

Elle avançait donc au milieu des ruines, paysages qu’elle avait l’habitude de voir défiler devant ses yeux. Cependant elle ne pouvait s’empêcher d’être nostalgique, ces terres avaient été, jadis, peuplaient par des humains. Dans ces humains, il y avait eu des gens honnêtes, d’autres malhonnêtes, des enfants, des femmes, des hommes, des êtres qui n’avaient pas voulu être victime de l’Apocalypse. Sa nature angélique devait y être pour beaucoup, elle ne pouvait s’empêcher aux vies qui avaient été décimés par les catastrophes qu’ils avaient provoquées.

Elle suivait un chemin qui n’existait pas, les vents ensablés lui piquaient les yeux, à un tel point que des larmes apparaissaient sur la surface des ses yeux azur. Elle commençait à fatiguer, ses jambes n’étaient pas tellement faites pour marcher des heures entières sous un vent impressionnant. Cependant elle aimait l’aventure, donc c’est dans ce but qu’elle cherchait la force de continuer à avancer, de plus peut être qu’elle trouverait un autre indice que lui aurait laissé Léo.

Son ami d’enfance semblait jouer à un jeu, en laissant des petits objets qui lui appartenaient ou qu’il avait offert à notre Ange. Angela sortie Chain de l’endroit où il se trouvait, cette petite peluche lui donna une nouvelle force, elle persévéra donc sa route. Il lui semblait que jamais elle ne trouverait cette ville, elle n’existait peut être plus. Elle soupira puis avança avec plus d’acharnement.

« Léo, pourquoi ne te montres-tu pas ? »

Les mots qu’elle prononça partir, emportés par le vent, ne lui laissant pour seule réponse que le léger bruit de ses pas dans le sable. Elle ignorait combien de temps elle avait passée à marcher, sans vraiment beaucoup se reposer. De plus elle était morte de soif et de fatigue, si elle n’aurait pas ressentit l’air frais qui la réveilla, elle se serait écrouler par terre. Cet air frais, elle le connaissait il s’agissait de celui de la mer, une légère odeur de sel flottait maintenant dans l’air. En apercevant l’étendue d’eau bleue près d’elle, elle se sentit revivre, elle avait toujours aimé la mer, ou du moins tout ce qui se rapprochait à l’eau. Si elle n’aurait pas eut le pouvoir de la lumière, elle aurait sûrement été doté du contrôle de l’eau.

Elle s’arrêta et inspira profondément l’air marin, en ouvrant les yeux elle vit deux silhouettes. Elle se demanda qui cela pouvait bien être, qui pourrait se trouvait sur ces terres en ruines, et que cherchaient-ils ? Pour le savoir elle s’avança vers la silhouette la plus proche d’elle, celle qui se trouvait sur la terre ferme, enfin si on pouvait parler de terre. L’autre était perchée sur ce qui avait été un gratte-ciel, ces deux silhouettes ne ressemblait en aucun cas à celle de Léo. Elle soupira et se dit qu’elle le verrait prochainement, puis elle continua d’aller vers ce qui semblait être un homme. La chaleur déformait la vision de l’adolescente, elle ne distinguait plus que des contours flous.

Seulement elle avait été au bout de ses forces, elle n’en pouvait plus, elle tomba à quelque pas de cet homme. Elle ne savait pas encore ce qui allait lui arriver, elle espérait qu’il ne s’agissait pas d’être voulant sa mort. Dans ces temps où le chaos règne, tout peut être possible. Elle plongea donc dans un sommeil, en ignorant ce qui allait lui arriver …

Ps : Désolée pour le retard ><

avant de s'endormir complétement, dans les yeux limpides de la jeune fille apparut le reflet des pas lents et fermes de l'homme.
mitsumaru posa alors un genoux a terre, le bras posé sur l'autre genoux, et pris de son autre main celle de la fille. il carressa le dos de cette petite main fragile du pouce, la reposa et releva la tête de la fille de sorte a la regarder dans les yeux.

"il n'est pas encore encore trop tôt pour chanter avec les mort
ceux qui cherchent ne doivent s'arrêter.
même s'il ne sont point forts.
ils doivent continuer de chercher."

les yeux rouges vifs et brulant de mitsumaru fixaient ceux de la fille, profondément azur et étincelants. la main gantée mais chaude de mitsumaru envelopait doucement son visage.
a ce moment, le soleil, jusqu'alors caché par un nuage fut dévoilé. les yeux ardents de l'homme brillèrent alors.

Dazio regardait le ciel et les collines comme à son habitude à cette heure là de la journée. Le calme plat et sans précédent de cette mer qu'il connaissait tant.
Mais, selon lui, tout bon moment a une fin. La fin de celui-ci apparut sous forme de deux silhouettes. L'une penchée sur l'autre. Dazio ne les avait pas repérés avant car il n'était pas là. Juste dans un autre monde, le sien. Ces deux silhouettes était trop calmes pour être hostile.

Il descendit de son perchoir et alla en direction de sa pirogue au reflets verts.
Il s'installa à l'intérieur et vérifia l'étanchéité. Dazio traversa alors l'étendue d'eau profonde et arriva enfin au rivage où se trouvait ces deux inconnus.

Quelque chose approchait de l’adolescente, elle ne voyait que des contours flous qui devaient former une personne, un homme. Angela ne savait pas vraiment si elle était dans un rêve ou si elle était à moitié consciente. Elle essayer de comprendre et de savoir où elle était réellement, puis elle se souvient des silhouettes qu’elle avait vu. Elle ferma ses paupière bientôt trop lourde et le rouvrit, comme un soupir de soulagement.

Les hommes qu’elle avait vu quelque instant plus tôt, et en particulier l’homme qui se trouvait non loin d’elle, ne lui voulait pas de mal. Il semblait même être quelqu’un de bien, elle ne comprenait pas tout ce qui se passait autour d’elle, mais cela elle le sentait. Il s’approcha d’elle à la façon d’un gentleman, il lui prit la main, il s’opéra comme un flash-back en elle.

Léo avait toujours cette façon de la rassurer lorsqu’elle était petite, un geste qui la réconfortait toujours lorsqu’elle était tombée. Elle se revit à l’âge de deux ou trois ans, dévalant une pente et glissa, puis tombant, elle revit des larmes apparaître sur le bord de ses yeux déjà azur. Une note de nostalgie secoua l’être de l’adolescente, elle aurait réellement cru qu’il s’agissait de Léo, si elle n’avait pas déjà comprit qu’il ne se trouvait pas ici.

L’inconnu reposa la main vide de force et prit délicatement le visage de l’adolescente, de plus en plus inconsciente. Elle distingua des yeux rouges et profonds, elle fut comme passionnée par les yeux de cet homme pendant quelques secondes. Puis il lui parla, les paroles qu’il prononça touchèrent l’adolescente, ils résonnèrent pendant quelques minutes dans le cerveau embrumée de l’Ange.

Elle resta ainsi pendant de longues minutes, elle chercha les dernière force qu’elle avait, elle ne devait pas céder à la fatigue, qui la rongeait. L’horizon se colora d’une couleur vive, celle du soleil, les yeux de l’inconnu se mirent à briller. L’adolescente eut un bref sourire et se redressa peu à peu, elle finit par pouvoir s’assoir.

Elle distingua l’autre homme, celui qui était perché sur le sommet d’un ancien gratte-ciel. Il semblait très grand, elle cru qu’il s’agissait des effets de sa trop longue marche sous les vents trop chaud et ensablé qui régnait maintenant sur ces ruines. Elle inspira profondément et se retourna prés de cet inconnu.

« Qui êtes-vous ? » Lui demanda-t-elle, d’une voix douce mais fragile. « Excusez-moi. Je devrais arrêter de me surestimer. » Ajouta-t-elle, sans vraiment s’en rendre compte.

Elle attendit la réponse de cet inconnu. Elle regardait vaguement, encore à moitié assommée par la fatigue, l’horizon bleu qui se profilait devant elle. Puis son regard se posa sur cet autre homme, elle eut un faible sourire, puis se mit à plonger son regard là-bas, très loin.

Aprés quelques minutes, elle prit ses genoux dans ses mains et regarda l’inconnu. Les yeux de l'Ange étaient d'un bleu calme et tendre, signe qu'elle était fatiguée mais confiante en ce qui était de la nature de ces inconnus. Elle pensait qu'elle n'avait rien à craindre d'eux, ils semblaient bons.

Dazio ressentait un sentiment étrange concernant la petite fille, apparemment en train de s'évanouir, rien de très prononcé mais elle possédait quand même une certaine aura de bonté. Il lui était impossible d'en dire autant de l'autre homme. Impassible, les yeux rouges, lui inspirait déjà moins confiance. Dazio était sceptique. Deux personnes arrivent en même temps ici, un peu louche selon lui. Surtout que les mois précédent, personne n'était passé dans la région. La petite fille lui posa une question, il ne répondit pas. Il se contenta de descendre de sa pirogue et de lui offrir une gourde, remplit d'eau. L'homme recula afin de lui laisser un peu de place.

"Dites-moi, vous deux. Pourquoi êtes-vous ici ? Non pas que vous me dérangez mais j'aime savoir qui sont mes invités. Car vous restez chez moi n'est-ce pas ? Elle ne peut pas continuer à marcher aujourd'hui."

L'homme assis au sommet du gratte-ciel était descendu et avait vogué jusqu'ici dans une barque étrange. La fille s'était asise, regardant l'horizon en souriant vaguement.
Alors, l'homme posa une question. Mitsumaru n'avait pas cessé de le regarder.

"Il semblerait que notre rencontre soit due au hasard.
Mais il n'est pas trop tard.
Le vent souffle a nouveau sur son coeur.
Il n'y a plus de place pour la peur.
Peut-être es tu un être de mauvais dessein.
Mais tout ce qui m'importe est de ne pas perdre mon chemin.
Chemin dont je ne sais rien.
Mais dont je me souviens.
Cependant ma flamme s'affaiblit.
Accepteras tu donner un peu de vie?"

Dit mitsumaru.
Don regard se plongea maintenant dans l'azur éternel de la pauvre âme qu'il avait retenu lorsqu'elle regardait le chemin de l'au-delà.

"celle là aussi.
son âme manque de vie.
sauras tu te montrer homme.
et lui accorder un somme.
dans ton antre.
avant que seul tu ne rentre?"

finit mitsumaru, le regard toujours plongé dans le bleu limpide de la fille.

Alors l'homme parla, enchaînant vers sur vers, à la manière d'un poète ayant trop pratiqué.

"J'accepte, cher amis,
De vous offrir un peu de vie.
Montez dans ma barque,
et voguons sur ce lac."

Sur ce, Dazio prit la jeune fille dans ses bras et la posa délicatement à l'avant. Il aida l'étranger à monter également et donna une impulsion avec son pied, propulsant l'embarcation.
A l'aide de son bâton, il faisait avancé l'équipage. Durant le trajet, les yeux de Dazio observait le corps de l'enfant, qui tournait la tête à droite et à gauche afin de voir l'étendue d'eau.

"Excuse-moi, petite enfant, mais d'où viens-tu ?
Il y a chez toi, un petit quelque chose que je ne m'explique pas."

Le ton de qu'il avait employé se voulait rassurant et révélait plutôt de la curiosité pur.
La barque arrivait près de l'immeuble et on pouvait commencer à distinguer l'entremèlement des plantes du batiment.

[Edit d'Elphos, je vous conseillerais d'établir un roulement ou un ordre d'écriture pour que tout le monde puisse répondre convenablement. Merci. A moins que vous vous concédez la place pour faire avancer le topic dans un ordre précis et réfléchi.]

Stella luttait du mieux qu’elle le pouvait contre la fatigue, qui l’oppressait, elle était désormais à moitié consciente. Son regard se perdait dans celui de l’inconnu, qui l’avait sauvé de son sommeil, soit long soit éternel. Et puis il y avait cet autre homme, qui était beaucoup plus grand que les deux êtres, restaient sur le rivage. Il sorti de son embarcation pour le moins étrange et se rapprocha des deux êtres. Cependant personne ne répondit à sa question, à croire qu’ils ne l’avaient pas entendu ou qu’ils s’en moquaient. Elle soupira légèrement et le plus grand des deux hommes lui offrit une gourde, emplit d’un liquide transparent. Elle but une gorgée de cette eau, qui emplit son être de rafraîchissement, elle se sentait déjà beaucoup mieux.

Elle remercia cet homme et voulu répondre à la question qu’il avait posé, mais ce fut l’autre inconnu qui lui répondit. Il s’emblait possédait l’âme d’un grand poète, à la façon dont il parlait et à sa façon d’être. Il répondit donc à l’autre inconnu avec des vers plein de sens et incroyablement beaux. Angela écouta attentivement les mots qu’il prononçait, comme pour essayer d’en savoir plus sur cet inconnu. Il semblait suivre un chemin, tout comme elle mais certainement pas pour les mêmes choses. Elle comprit aussi qu’il parlait d’elle, puis le regard perçant de l’inconnu se plongea dans celui de l’adolescente.

L’inconnu, plus grand, accepta de les héberger, se qui surpris l’adolescente, mais au fond elle leur fessait assez confiance pour ne pas essayer de se défendre. Cependant si les deux hommes s’avéraient être des gens de mauvaise foi, elle n’hésiterait pas à sortir Rédemption et à se battre, même si son état physique ne lui permettait pas vraiment de le faire. Le plus grand des deux hommes, la souleva et la posa avec délicatesse sur l’avant de cette embarcation assez étrange. Puis d’un mouvement de pied, la braque l’avança dans l’eau clair de cette étendue.
Angela regardait un peu partout autour d’elle, comme si elle était une toute petite fille qui prenait la première fois une barque pour traverser l’eau d’un fleuve, ou encore d’une rivière. Elle avait déjà fait cela, plusieurs fois même, cependant elle aimait l’eau autant que la lumière, elle aurait aimé posséder ces deux pouvoirs. C’était donc pour cela que son regard naviguait à droite et à gauche, comme une enfant amusée.

Puis soudain l’inconnu lui demanda d’où, elle venait. Elle ne pouvait pas répondre, pas maintenant, si elle avouait qu’elle était une Lypéria, il y avait de forte chance qu’elle soit dans l’obligation de se battre. La plus part des humains, qu’elle avait rencontrait dans ses voyages haïssaient ou aimaient ces être remontés à la surface. Elle, elle avait de la chance, son corps avait l’apparence proche de ceux des humains, il était donc difficile de savoir qui elle était réellement. D’ailleurs, elle essayait toujours de ne pas dévoiler son identité réelle, et c’est ainsi qu’une part de mystère l’enveloppait.

Cependant la voix que l’inconnu avait prise était plutôt réconfortante et il s’emblait juste curieux de savoir qui était réellement cette adolescente. Après quelques minutes de silence, elle se décida à leur dire la vérité, elle le devait ils l’avaient aidé et recueilli. Elle ne leur fessait pas entièrement confiance, mais elle leur devait au moins cela.

« Je m’appelle Angela. » Commença-t-elle, à dire. « Comme mon prénom l’indique … Je suis un ange. » Finit-elle par avouer. « Je suis donc un des êtres qui ont émergés dans votre Monde. » Ajouta-t-elle.

Elle était maintenant sur la défensive, et regardait les deux hommes attentivement, pour voir qu’elle serait leur réaction. Elle était prête à invoquer Rédemption si elle en avait besoin. Elle n’était plus cette « petite enfant » qu’ils avaient rencontrée, elle était plus « adulte ». Cependant, il y avait dans son regard, qui n’avait pas réellement changé, une certaine confiance.

« Et vous qui êtes vous ? » Leur demanda-t-elle, à son tour.

"et vous, qui êtes vous?"

demanda la fille apparemment nommée angela.
le visage de mitsumaru restait impassible, même après l'aveu d'angela.
seuls ses yeux restaient resplendissants et débordant d'un espèce de volonté infaillible.

"mon nom est mitsumaru.
je suis un simple humain.
je vois que ceux qui viennent d'en dessous.
n'ont pas tous un funèbre dessein.
je suis un chemin incertain.
qui as pour but une âme saine.
il me semble que l'homme qui là se tient.
a une âme semblable a la tienne."

dit mistumaru.
le vent soufflait sur les visages des trois compagnons de fortune.
faisant flotter leurs cheveux et leurs vêtements.
mitsumaru reprit:

"je vais être clair, afin de calmer la méfiance de notre ange.
je suis un ceali, qu'en est-il de vous, m. l'inconnu et mademoiselle l'ange?"

Le dénommé Mitsumaru avait parlé de sa voix puissante qui forçait le respect. Voix en laquelle Dazio avait repéré un brin de fatigue. Un long voyage n'est jamais de tout repos, il le savait que trop bien.

"Permettez moi, dit-il, de d'abord répondre à la question de notre enfant, ici présent. Je suis moi aussi un Lypéria. Un elfe plus précisément. Je viens de Caewyr."

Dazio enleva sa capuche et laissa tomber ses longs cheveux noirs sur ses épaules avant de reprendre :

"En ce qui concerne votre question, Mitsumaru, je ne souhaite pas y répondre tout de suite. J'attend de savoir si vous êtes aussi loyal et calme que vous le laissez paraître."

L'elfe se leva alors, ouvrit une autre pièce de son foyer, et installa la jeune fille sur une sorte de divan de bois. Des plantes vinrent alors se former en coussin sous la tête de la petite fille. En voyant cet être dormir, Dazio ne pouvait que l'admirer. Un ange... Il n'en avait vu qu'a de rares occasions.

"Je me nomme Dazio Ferreus."

Il se leva et commença a servir une étrange liqueur au reflet vert dans deux coupes.

mitsumaru avait écouter chanter dazio pour créer le lit d'angela. il avait prit une coupe de liqueur verte.

"caewyr la grande... j'en ai entendu parler... on dit qu'avant l'apocalypse c'était une brillante cité, possédant une puissante armée et peuplée de gens au cœur pur et noble... mais maintenant les légendes et rumeurs colportée par les vieux marchant ambulants la décrivent comme a moitié détruite, malgré la splendeur qu'elle a conservé... vu la réaction que vous avez eu suite a ma question, j'en déduit que vous êtes un faldar... mais peu importe, je me fiche de la guerre qui oppose les ceali aux faldar... je pense que nous trois ne nous préoccupons pas vraiment de trouver le chevaucheur de la légende... mis a part moi... mais mes intérêts son étrangers aux causes ceali ou faldar... je fait route vers les cavités... plus precisement vers l'abysse infini de nox obscura... en effet, je recherche des informations qui pourraient, d'après les rumeurs des colporteurs, se trouver a deleormos, ville a mauvaise réputation... je me fiche de qui m'accompagne. néamoins je pense que l'ange ne viendra pas si facilement, en effet, si elle est sortie d'elle-meme, c'est qu'elle a surement une raison qui la pousse a suivre les chemin crasseux et sales du monde de la surface... quand a toi, tu as l'air aussi désœuvré que moi... enfin, je ne me dirige pas vraiment vers nox obscura. je suis a la recherche d'informations sur le chevaucheur d'ombre et de lumière... ne t'inquiète pas, le fait que tu sois faldar et moi ceali ne signifie pas que si l'on fais route ensemble, je te tuerai pour protéger le chevaucheur si on jour nous l'apercevons... de plus, tu ne me semble pas vraiment enchanté par l'idée de combattre une bête pareille décrite si horriblement dans les légendes faldar a toi seul... si tu voulais vraiment le détruire, tu aurais surement déjà rejoins un groupe de faldar..."

dit mitsumaru.

"mon nom est mitsumaru... seulement, je n'ai pas de nom, enfin, "plus"... mon prénom originel est kibô..."

rajouta-t-il.

Lors de la tirade de Kibô, Dazio avait bu déjà deux coupes de liqueur. Après cela, il se sentit renaître. L'effet revitalisant de cette boisson le surprendrait toujours.

"Brillante analyse. Cependant je doute, vu tes hésitations que tu cherche des informations par nécessité. Je pense plutôt que, comme moi, tu as une certaine tendance à t'ennuyer. Je vit depuis plus longtemps que toi et crois-moi j'en sais quelque chose."

Il resservit un verre à Kibô avant de se tourner vers une sorte de plan de travail sur lequel il commença à réduire en purée quelques plantes et à moudre des graines et à mélanger les produits obtenus.

"Pour elle. Ce remède va la requinquer en une demi-heure à peu près. C'est le meilleur moyen de soigner une grande fatigue et la fin que je connaisse."

Il versa alors le mélange dans un verre. Au contact de la coupe, une gerbe d'étincelle jaillit. Un brouillard vert s'échappa de la boisson. Il fit respirer cette fumée à Angela avant de lui faire boire le contenu du récipient. Cela fait, Dazio s'installa sur un fauteuil près d'elle. Il demanda :

"Kibô. De toute évidence, tu connaît Caewyr. Il est vrai que, à une époque, c'était de loin la cité la plus prospère des souterrains. Mais depuis cette sorte d'apocalypse, le monde entier, pas que Caewyr, à changer. Et c'est là qu'est le problème. Car les gens aussi ont changés. Les miens ont changés. Les humains ont changés. Tout le monde à changés. Et pas en bien, pour la plupart. Mutants, monstres et Lypérias de rang impurs sont remontés à la surface et sont en train d'aggraver le cas du monde. Le peu de nature qu'il reste est en train de mourir, détruit par le temps, la météo et le reste."

Angela voulait en savoir plus sur l’identité de ces deux inconnus, en qui elle avait une étrange confiance. Ce fut celui avec lequel elle eut un premier contact, qui lui donna son identité. Il s’appelait Mitsumaru et il était humain, un frison parcourra le corps de l’adolescente. Elle resserra sa garde, mais le regard de ce Mitsumaru, n’était pas menaçant, il n’y avait rien qui pouvait inciter Angela à faire apparaître Rédemption, elle se calma donc. De plus les paroles qu’il prononçait été sincère aux eux de l’Ange.

« Il me semble que l’homme là se tient.
A une âme semblable à la tienne. »

A l’annonce de cette « révélation », elle regarda l’autre inconnu. Elle essaya donc de comprendre pourquoi elle ne l’avait pas remarqué, elle-même. Elle en conclut que son état était plus déplorant, qu’elle le croyait. Elle soupira et regarda le dénommé Mitsumaru. Le vent se manifesta, se qui fit en en quelque sorte, revivre, l’adolescente, elle inspira profondément cet air bienfaisant, puis écouta les paroles de cet humain.

Il leurs posa la question, de leur « but ». Il était Caeli, tout comme elle, elle n’avait donc rien à craindre de lui, même s’il était humain. Cependant, elle ne diminuerait pas sa garde pour autant, elle avait appris durant ces cinq dernières années, qu’en temps de ruine la confiance est un bien rare et qu’elle ne doit pas être confiée à n’importe qui.

« Je suis comme vous, une Caeli. » Lui répondit-elle, avec un léger sourire.

Puis ce fut à l’autre inconnu de lui divulguer une partie de son identité. C’est ainsi qu’elle apprit qu’il était originaire de la même ville que lui, Caewyr. Lorsqu’elle entendit le nom de cette ancienne ville, où était resté beaucoup de ses souvenirs, elle ne put s’empêcher d’être nostalgique. Il lui apprit, ou du moins lui confirma, qu’il était lui aussi Lypéria, elle ne put s’empêcher d’être réconfortée. En quelque sorte, elle se sentait moins seule et légèrement protégée, elle lui sourit, puis se laissa faire. Il la déposa sur une sorte de lit de plante, étrangement confortable. Le chant qu’il avait produit, avait bercé l’adolescente, qui tomba dans les bras de Morphée.

Elle s’endormit paisiblement, c’était assez étrange étant donné la situation. Elle ne savait pas grand-chose de ces deux inconnus, mais elle ne pouvait s’empêcher d’avoir une légère confiance en eux, peut être était-ce sa naïveté. Elle fut plongée dans un lourd sommeil, elle n’entendit pas la conversation des deux hommes.

Puis elle se réveilla, comme par instinct, c’est alors que l’elfe lui fit inhaler le parfum étrange d’une boisson verte. Elle avait tout l’air d’être répugnante, mais son odeur était étrangement agréable, elle inspira donc profondément cette vapeur. Puis elle porta ses lèvres sur le rebord de la coupe et but le liquide vert. Elle sentit comme une onde de chaleur se rependre dans tout son être, une onde réparatrice et vivifiante.

« Merci. » Lui dit-elle, simplement, avec un sourire angélique.

Puis l’elfe parla de sa ville natale, Caewyr. Il parla aussi de ce que l’Apocalypse avait provoqué, elle s’en était rendue compte elle-même. Depuis ces dernières années, elle observait tristement les changements qu’avaient subit la surface et les souterrains. Les souterrains, il y avait bien longtemps qu’elle ne les avait pas revus, elle ne se sentait pas encore capable d’aller, là où ses souvenirs étaient restés.

« Caewyr est toujours aussi grande, tant qu’elle restera intact dans la mémoire de ceux qui l’ont vu. » Dit-elle, en se redressant. « Elle est toujours aussi belle, même si elle n’est plus que ruines. Elle restera la ville la plus belle et la plus merveilleuse de ses souterrains. » Ajouta-t-elle, avec une conviction sincère.

Elle pensait réellement ce qu’elle venait de dire, pour elle, Caewyr resterait toujours vivante et puissante, tant qu’elle ne disparaîtrait pas du cœur de ses habitants. Elle en était certaine, même. Une expression nostalgique avait pris place sur son visage encore empreint de ses traits enfantins, puis un sourire la dissipa. C’était l’une des capacités de notre adolescente, à ne pas montrer réellement ses sentiments, tout en restant sincère avec les gens qu’elle rencontrait. C’était aussi dut à son jeune âge, cette capacité à juger des choses grave puis de changer d’avis comme si quelque chose venait de se passer, elle était une adolescente après tout.

"le monde a changé."

cette phrase retint l'attention de mitsumaru.
cela était totalement vrai. absolument, même.
les dires d'angela fit monter un sentiment agréable en l'humain.
ces mots étaient vrais aussi.

"et bien, pour répondre a ta question, dazio, je ne m'ennuie pas, j'ai vraiment un but que je réaliserai... peut-être vous en reparlerai-je plus tard, si le destin nous lie...
quand a toi, angela, ce que tu dit est pur et vrai. le monde a énormément changé. la plupart de ses habitants sont devenus corrompus et impies. les autres ont gardé espoir. mais la grande majeure partie de ceux là sont faibles et se rattachent a un vérité illusoire ou a des prières. l'autre partie est forte. et veux faire régner l'ordre. ceux que je viens de citer sont des ceali. les faldars, eux, ont pour but de détruire le chevaucheur d'ombre et de lumière et sont par conséquents fort ou cherchent le devenir. en vérité, la différence entre les ceali et les faldar se situe dans la grandeur de l'âme, dans le courage et la force... si l'on suit ces critères, je suis en fait faldar, mais en y ajoutant les critères officiels, cela fait de moi un ceali. mon choix fut difficile. néanmoins, si je rencontre un faldar, je me fiche qu'il vive ou pas, me battre contre lui m'est égal, je ne le considère pas comme mon ennemi..."

dit mitsumaru.

« J’ai vraiment un but que je réaliserais. »

Cette phrase toucha notre adolescente, un but … Elle aussi en avait un, peut être qu’il ne se ressemblait pas. Leurs buts devaient être différents, mais ils avaient tous les deux quelque chose qui les avait à parcourir les ruines des deux Mondes. Elle eut un sourire et adressa un regard doux et plein de tendresse à cet humain.

Puis il continua son discours, elle aimait étrangement les discours qu’il prononçait. Ils étaient authentiques, uniques et en empreints d’une sincérité pure et, elle aussi, authentique. De plus il disait toujours des choses avec une certaine grâce, on aurait dit qu’il avait été ou qu’il était un poète.

Il parla des Caelis et des Faldars, de leur volonté d’anéantir ou de préservé le Chevaucheur de l’Ombre et de la Lumière. Par ce qu’il venait de dire, elle était une pure Caeli, elle chercher le Chevaucher mystique à fin de connaître la vérité, elle voulait savoir ce qui avait posé à l’Apocalypse. Une autre chose l’avait aussi posé à rester en vie, Léo. Lui seul était le lien qui le rattaché à la vie, qui s’offrait à elle. Elle se serait laissée mourir si lui aussi avait péris, en même temps que ceux qu’elle aimait.

« Je suis une Caeli, mais ce n’est pas pour autant que je n’ai pas la force de me battre ou même ce que tu appel le courage. » Répondit-elle. « Si je rencontrerais un Faldar je ne le tuerais pas forcément, il n’est peut être pas mon ennemi. » Ajouta-t-elle.

Elle avait un léger doute sur l’elfe, mais elle l’oublia. Elle n’avait certes pas une confiance aveugle en lui, mais elle lui accordait une certaine confiance, de plus s’il aurait été un Faldar, il l’aurait tué depuis longtemps. Il ne l’aurait pas non plus soignée. Elle lui offrit un sourire et attendit la suite des événements.

« Dites moi, pourquoi vous m’avez sauvé ? » Demanda-t-elle soudainement.

Elle avait eut une soudaine envie de savoir pourquoi, pourquoi ils ne l’avaient pas laissés seule au milieu de ce désert fait de ruines et de sable. Elle voulait savoir …

"pourquoi m'avez-vous sauvée?"

demanda angela.
mitsumaru tourna brusquement la tête vers elle, comme étonné.
puis, fixant le lointain bleu des abîmes oculaires d'angela, fixant même plus loin encore, par-delà un horizon infini et illusoire:

"ton âme m'a parue pleine de grâce, pure et fragile... j'ai pensé que protéger une telle chose n'était pas un mauvais acte. mes songes se sont égarés sur ton visage pâle et doux. ais-je eu tort?"

derrière angela, on pouvait apercevoir l'océan et l'horizon qui disparaissait, mêlant ciel et eau.
et au milieu du tableau, les yeux d'angela qui brillaient d'une faible lueur presque mystique.

Dazio observait la scène. Elle lui en rappelait une autre, moins glorieuse, qu'il avait vécu étant enfant. Une belle jeune fille sauvée par un homme mystérieux suivant une route ténébreuse... Trop conte de fée à son gout. Dazio se leva. Il gravit des escaliers de plantes aux tendances marron/vert pour arriver sur le toit qu'il avait quitté un peu plus tôt pour accueillir les voyageurs. Arrivé en ce lieu, il s'assit puis se mit à contempler les nuages menaçant au loin. Des nuages chargés de pluie sans aucun doute. Dazio aimait la pluie. Quand il pleut, on peut voir sur le lac les cercles que crée les gouttes en tombant. Un magnifique spectacle que Dazio ne voyait pas assez souvent à son goût.
De son perchoir, l'elfe entendait tout. Enfin, dès qu'il y avait un peu de bruit. Ce jour là était plutôt calme. Trop calme en fait. Beaucoup trop. Pas de vent. L'eau ne faisait pas ce petit clapotis qui lui était familier chaque jour. Il fut soudain prit d'un étrange sentiment d'étranglement, de malaise profond, comme si l'atmosphère lui serrait la gorge.
Afin d'échapper à cette sensation désagréable, il redescendit, ayant pour vain espoir que cela s'arrête. Arrivé dans le salon, le visage des deux étrangers montrait bien que, eux aussi, se sentait oppressés.

"Il se passe quelque chose d'anormal."

L'elfe ne faisait que confirmer ce que les deux êtres pensaient. Dazio but un dernier verre avant de rentrer dans une pièce jusque là ignorée. Cette pièce relevait du laboratoire sans pour autant en être un. De multiples instruments était alignés, avec une précision mécanique, sur un long bureau de bois. Dazio murmura quelque chose et un globe se mit à tourner jusqu'à prendre la teinte du gris avec toutefois, quelques stries marrons.

Angela se demandait pourquoi les deux hommes étaient venus à « son secours », ils auraient pu la laisser et continuer leur route, comme si rien ne c’était produit. Mais tout c’était passé autrement, ils lui avaient sauvé la vie, ou du moins, elle se sentait beaucoup mieux maintenant, et maintenant elle voulait savoir pourquoi ils avaient fait cela.

Mitsumaru paru étonné, comme s’il ne savait pas qu’elle pouvait poser une question comme celle-là. Il fini par lui expliquer les « raisons », qui l’avait « poussé » à la sauver. Elle eut un sourire, elle s’en doutait un peu au fond. Certes elle ne le connaissait pas très bien l’homme, mais il ne lui apparaissait comme quelqu’un de pure et avec un bon fond.

« Non. Lui répondit-elle. Tu n’as pas eut tort, merci beaucoup. »

Elle éprouvait une confiance un peu trop étrange envers cet homme, comme si elle pouvait réellement lui faire entièrement confiance, comme si c’était naturel. Cependant elle ne pouvait pas se résigner à lui accorder sa confiance entièrement, elle devait attendre pour en être sûre.

Soudain, Angela s’aperçut que l’elfe avait disparut, ou plutôt emprunté une sorte d’escalier formé de plante, comme tout ce qui se trouvait ici. Angela avait senti, en entrant dans cette demeure, que Dazio était un « protecteur » de la nature, ou du moins ce qu’il en restait. Elle éprouvait une certaine admiration pour lui, il avait un pouvoir extraordinaire.

Après qu’elle ait regardé l’elfe s’éloigner, elle se sentit mal … Comme si quelque chose lui serrait les poumons, elle pensa que c’était parce qu’elle avait un malaise, une sorte d’effet secondaire. Mais cette sensation s’accentua, elle avait l’impression, cette fois, que l’air qu’elle respirait lui opprimait les poumons. Le visage si doux de l’ange, se crispa comme si elle avait mal en quelque part. Elle essaya, en vain, d’adoucir les traits de ce visage, pour qu’il redevienne celui qu’il était.

L’elfe redescendit et confirma les doutes de l’adolescente. Il y avait bien quelque chose d’étrange, de pas normal, mais quoi ? Elle ne le savait pas, les plantes ? Peut être, mais Dazio était un « spécialiste », il l’aurait dit. Alors quoi ? Un poison toxique ? Oui, peut être, mais qui ? Une multitude de questions se bousculèrent dans la tête de l’adolescente, cependant elle affichait une mine songeuse et non inquiète.

Dazio alla dans une sorte de laboratoire étrange, avec pleins de matériel dont Angela ne savait pas se servir. L’elfe lui apparaissait maintenant comme laborantin, ou comme quelqu’un qui n’en était pas loin. Elle pensa, qu’en plus d’être le « Maître des Plantes », il était un scientifique. Elle fut impressionnée, presque stupéfaite.

* Qui est-il vraiment ? *

Mitsumaru était accoudé a la table, la tête reposant sur sa main. Il regardait au loin, l'air pensif. en vérité, il était hanté par ses songes et la vue de l'horizon lui inspirait une certaine mélancolie. Il tourna le regard vers angela. Celle-ci semblait inquiète: son visage, si doux et calme d'habitude, était crispé et presque douloureux. Mitsumaru avait, lui aussi sentit quelque chose d'obscur dans l'air. Une faible impression d'impiété qui s'amplifiait au fur et a mesure que le temps passait. une ombre avait commencé a ronger les méandres du dédale de songes de kibô. Dazio revint a ce moment.
Il ouvrit alors un passage vers une pièce aux allures scientifiques. cela n'aurait pas étonné mitsumaru de savoir que dazio étudiait l'astronomie ou ces choses là.

"je sens une faible présence impie et obscure... j'ai l'impression que quelques êtres se morfondent dans les ténèbres de ton lac..."

dit mitsumaru a Dazio.

Dazio manipulait ses instruments avec une grande adresse. L'expérience était sans doute passer par là. L'elfe mélangeait différents produits et autres plantes tout en psalmodiant des sortes d'incantations. Après quelques minutes, il montra trois masques de plantes plus ou moins hétéroclites.

"Tu as sans doute raison, Kibô... Sans doute. En attendant une confirmation, vous allez me faire le plaisir de mettre ces masques sur vos orifices respiratoires. J'espère que ca filtrera comme il... faut...."

Dazio avait du mal à respirer et il se sentait fatigué. Il n'était pas franchement habitué à déployer autant de pouvoir et de savoir en si peu de temps. Il but un dernier verre avant de mettre son masque. Puis il tendit les autres à Kibô et à Angela. L'effet du masque se fit ressentir une ou deux minutes plus tard. L'air était plus frais et raclait moins la gorge. Entretemps Dazio s'était assis et commencé à somnoler... Il se leva, prit son bâton et entreprit de monter voir le lac dehors espérant trouver quelque chose sans doute. Rien de spécial dehors... Une planche en bois flottant sur le lac et de l'eau.
Soudain quelque chose attira son attention. Vers le milieu du lac se formait une tache un peu plus sombre, une ombre qui aurait pus semblait insignifiante, mais l'elfe ne s'y trompa pas. De l'eau au dessus de cette tache, s'échappait un fin nuage de vapeur. Fin, si fin qu'un humain normal ne l'aurait pas aperçu. Voilà d'où venait l'air plus ou moins asphyxiant. Il redescendit et informa ses deux amis des évènements.

Kibô lui aussi avait senti cela, cette impression d’étouffement, qui emprisonnait les poumons de l’adolescente, petit à petit. Mais, contrairement à Angela, il pensait savoir ce que c’était, un être obscure dans le lac du l’elfe. Elle fut impressionnait par l’humain, il lui semblait que ces deux là, étaient à eux seuls, des objets de fascination. Elle sourit au poète, puis regarda l’elfe.

Il avait vraiment l’air d’être un grand scientifique qui travaillait à une expérience, il manipulait les instruments comme si c’était tout à fait simple, même si on pouvait très bien voir qu’il y fessait très attention. Elle ne put s’empêcher de sourire, face à tout le savoir qu’il possédait.

Puis il finit par leur tendre des masques faits de plantes, il leur dit que ces masques allaient agir comme des filtres. Angela suivit ses conseils, et prit le masque qui lui couvrait la bouche et le nez. Elle sentit les effets bienfaisants de cette protection, ses poumons furent libéraient et elle peut reprendre une respiration plus saine et plus pure. Elle se sentait réellement mieux maintenant.

* Décidément, ils veulent vraiment que je reste en vie. *

C’était vrai, depuis qu’elle les avait rencontrés ils veillaient sur elle, comme s’ils étaient ses anges gardiens. Sans la première intervention du dénommé Mitsumaru et sans les deux dernières du dénommé Dazio, elle aurait eu du mal à rester en vie, ou du moins elle aurait peiné à le faire.

L’elfe semblait être fatigué, il somnolait, Angela se demanda si son énergie angélique aurait pu lui faire quelque chose ou si elle ne servait à rien. Ses parents n’avaient pas eut le temps de lui en dire plus sur ce sujet, elle savait juste qu’elle possédait l’une des énergies la plus pure de tout être. Elle savait aussi qu’il lui était impossible de faire revenir quelqu’un à la vie, mais peut être que cette énergie avait des effets bienfaisants. La question ne se posa pas puisqu’il se réveilla et alla faire un tour.

Angela resta assise et se perdit dans ses pensées. Il faut dire qu’on pouvait la qualifier d’ « éternelle rêveuse », en effet, elle était très lunatique, c’était une adolescente après tout. La plus part de ses pensées allaient à Léo, bien sûr, a qui d’autre à part lui ?

Puis elle se décida à aller voir l’elfe. Ce dernier regardait l’eau, apparemment calme du lac, mais soudain quelque chose se produisit. Dazio semblait l’avoir vu lui aussi mais qu’est ce que c’était ?

« Il n’y a pas des « monstres » qui vivent dans ton lac ? » Lui demanda-t-elle, soudainement inquiète.

Inquiète… Enfin pas tout à fait, seule elle pouvait savoir qu’elle l’était, elle avait pris l’habitude de cacher certain de ses sentiments, l’inquiétude en fessait partie.

Mitsumaru mis le masque que lui tendait Dazio. Le mécanisme avait l'air de fonctionner, en quelques minutes, l'air redevint frais. Cependant, l'impression de mauvaise augure qui hantait les songes de mitsumaru ne se dissipait pas, ses sens étant assez développés... Puis, l'elfe monta sur le toit. Après quelques instants, angela le rejoint.

Mitsumaru passa doucement sa main a l'endroit où était assise quelques secondes plus tôt angela, caressant le bois.
Les songes du garçon s'égaraient lentement vers les ténèbres de son coeur, là où sommeillent les plus sombres pensées du jeune homme. Soudain, une impression nouvelle apparue dans l'âme de Mitsumaru. Il se passait quelque chose en haut, le blanc fut troublé quelques secondes par du rouge. L'inquiétude rampait doucement dans l'azur limpide... Du moins, c'était l'impression qu'avait mitsumaru. il retira sa main, la chaleur éphémère disparut aussitôt.

"Triste illusion de pureté, où t'en vas tu ainsi, laissant mon coeur dans les tréfonds du chaos impie?..." murmura le garçon.

Il fit alors un tour dans le temps, montant les escaliers, il arriva devant les deux silhouettes immobiles privées de leurs temps. Son regard se posa sur le visage d'angela, puis sur celui de dazio et alla enfin fixer l'horizon avant de redescendre sur ce que les deux êtres semblaient regarder. Un endroit où l'eau était plus sombre. plus profonde ? Non, le sombre était au contraire près de la surface. Bien plus près de la surface que ce que l'on aurait pu le croire...
Mitsumaru déduit que le gaz qui les avait mis mal a l'aise plus tôt venait de là.

"et bien, quel sorte d'être peut bien provoquer un tache rouge pareille dans un blanc aussi infini?"
dit mitsumaru.

Il avait déjà rejoint le temps originel quand il dit ca de sorte a ce que les deux autres, de dos devant lui, l'entendent.

[et vous n'êtes pas censés savoir que j'ai arrêté précisément le temps
Edit Elphos: Désolé Mitsumaru, mais des lignes pleines seraient absolument préférables. Et aussi, les majuscules ne sont pas interdites, même si c'est moins grave, cependant je ne repasserais pas toujours.]

Perdu dans ses pensées, Dazio n'entendit pas Angela arrivée. Ce fut elle qui le tira de ses songes en lui posant une question a propos de quelconques monstres dans le lac. Question à laquelle Dazio, après une minute de réflexion répondit :

"Je ne me souviens pas avoir déjà vue d'animal de cette taille si c'en est un. Il y a en effet des bestioles un peu plus grosses que la normale la dessous, mais rien de vraiment insurmontable. C'est la première fois que je vois ça."

Dazio, s'étant reconcentré durant cette conversation, fut étonné d'entendre l'humain lui parler à son tour. L'elfe ne l'avait pas entendu montait les escaliers. Il mit cela sur le compte de la fatigue. Peut-être à tort. Kibô demandait des nouvelles. Il lui répondit :

"Je dois te dire que je n'en sais rien. Rien du tout. Je n'ai jamais vu ça auparavant. A mon avis l'air que l'on respirait venait de cette chose qui tourne là-bas. A basse profondeur apparemment."

Le groupe resta à regardé le phénomène lorsque soudain, ce que l'on pourrait appelait une queue jaillit pour se fracasser sur l'eau quasiment tout de suite après.

"Voilà ce à quoi nous avons à faire, amis... Inutile de préciser que je ne vous déposerai pas sur la plage tant que ce ne sera pas régler."

Une queue énorme fendit l'air et s'écrasa sur la surface de l'eau. Mitsumaru écouta dazio puis dit:

"Reptile marin écailleux mesurant, à en voir la taille de la queue, approximativement 30 mètres de long... Carnivore vu les techniques de chasse..."

Mitsumaru se retourna pour observer l'ange. Celle-ci semblait plus ou moins inquiète. une goutte de sueur perla sur son front. Mitsumaru reposa son regard sur la bête.

"je ne crois pas qu'on puisse l'avoir avec ca." dit-il en sortant brusquement quelque chose de sous son manteau.

Quelque chose qui brilla tel un éclair à la rencontre avec les agressifs rayons du soleil. Peu à peu, les deux autres découvrirent un canon argenté, finement gravé d'un "zero3", au reflets d'or. le semi-automatique scintillait dans la chaleur.

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Côte est - Los Angeles [pv Dazio, Angela, Kibô]

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